Playlist Guilty Pleasure VOL 5 : le risque de l’excommunication musicale

On a tous une face cachée, un côté obscur qui pue la loose et la honte et qui nous vaudrait l’excommunication musicale s’il était un jour découvert. Mais comme j’ai peur de rien et que vivre dans le pêché ne me pose pas de problème je me lance à mon tour dans l’exercice Ô combien difficile de la Playlist Guilty Pleasure ! Comme mes courageuses collègues, j’assume tout ou presque.

Alejandro Sanz – Te Quiero y Te Temo

Que celui ou celle qui me sort qu’Alejandro Sanz est le cousin d’Eros Ramazzoti ou le frère caché de Patrick Bruel soit soumis au supplice du goudron et des plumes sur le champs !! Je n’y peux rien si “Te Quiero y Te Temo” me colle des frisons, tout comme le reste de l’album d’ailleurs. On devrait tous avoir un espagnol à la voix de velours pour nous tenir les oreilles au chaud

ABBA – Take A Chance On Me


Ils font partie du panthéon de la pop, et même si c’est un peu poussiéreux aucune soirée, aucune fête n’est réussie sans un morceau d’ABBA. Vingt ans après leur séparation ils vendent encore près de 2millions d’albums par an. Peu de chance que le groupe se reforme un jour (qui a dit t’en mieux ?), en attendant je me déhanche sur leurs tubes et je le vis bien !

Indochine – 3 nuits par semaine


J’ai l’impression qu’Indochine a toujours fait parti de ma vie. Sans être une fanatique hystérique, j’aime l’atmosphère qu’ils sont capables de créer autour de leurs albums. Malgré la mort de Stéphane Sirkis, les rumeurs et le désintérêt des médias pour le groupe dans les années 90 ils sont aujourd’hui de retour.

Rachida Brakni – J’aime regarder les mecs


L’idée était sympa : faire chanter des actrices pour une bonne cause. Hélas musicalement parlant on peut pas dire que l’album soit une réussite. Et à part 2/3 reprises intéressantes le reste à fade et sans saveur. Rachida Brackni est l’une des exceptions.

Françoise Hardy – Comment te dire adieu?


Comment avoir honte d’aimer Françoise Hardy ? Cette femme a été l’un des emblèmes des années 60. Une voix reconnaissable entre mille, une allure qui a fait d’elle l’égérie des plus grands créateurs, le couple qu’elle forme avec Dutronc, des chansons écrites par les plus grand (ici Gainsbourg)… bref la classe quoi !!

Take That – Back for good


Je ne vais même pas chercher à me défendre ou à expliquer le pourquoi du comment je me contenterais de vous dire : ROBBIE WILLIAMS.

Chuck Berry – Never Can Tell


Never Can Tell…. Uma Turman & John Travolta….Quentin Tarantino… Pulp Fiction… Commandez donc un milk-shake & un énorme hamburger, enlevez vos chaussures et allez danser !! Soyez tranquille, je ne dirais rien à personne

Ivete Sangalo – Chorando Se foi

Comme le disait Marie on a tous une chanson d’enfance. Pour moi c’est la Lambada de son vrai nom : Chorando Se Foi. Il suffisait que j’entende les premières notes pour entrée dans une transe mystique. Il fallait que je danse et surtout que ma jupe vole autour de moi. Aujourd’hui je me contrôle mieux mais les yeux fermés je sens presque le sable d’une plage brésilienne sous mes pieds et le goût de la Caipirinha dans la bouche !

Isabelle Adjani – Le pull marine


Gainsbourg (encore lui) a toujours aimé les femmes et a toujours aimé mettre ses mots dans leurs bouches. Je n’ai jamais vraiment apprécié Isabelle Adjani et sa voix de crécelle mais avec cette chanson la magie opère.

The Monkees – I’m a Believer

Pour contrer la British Invasion, les ricains décident de monter un show tv mêlant comédie & musique. Le public est au rendez-vous et “I’m a Believer” reste aujourd’hui leur plus gros succès. Encore une chanson qui me fait dire qu’avoir 20 ans dans les années 60 ça devait être quelque chose…

Caroline Pecoraro