Un Spa avec…Thomas Marfisi

Thomas Marfisi, un spa, des massages, du vin et que des filles, des lumières un peu tamisées. Voilà le tableau dressé.

Mais, qu’on se rassure, les filles ont été sages, et Thomas aussi. En fait, pour nous faire découvrir un peu plus la personnalité de ce charmant jeune homme, Barclay avait organisé une rencontre à l’Echappée, un spa du 11ème arrondissement. Ca commence par quelques massages individuels (non non, ce n’est pas Thomas qui nous a massé). Et bien que je ne supporte pas me faire triturer par des mains inconnues, cette fois-çi j’ai plus qu’apprécié ce moment de détente…j’imagine que le fait de passer ma journée à me farcir l’écoute du nouveau single de Keen’V  a du atteindre mon moral (un vrai choc des cultures mes journées, entre les artistes NRJ le matin, et les vrais artistes que j’apprécie vraiment le soir). Et puis ça continue dans un living-room autour d’un cocktail dinatoire très diet, pendant lequel on a pu en savoir un peu plus sur qui était ce Thomas Marfisi.

Bien sûr, certaines connaissaient déjà le personnage vu dans la Nouvelle Star. Et, c’est vrai que j’avais aperçu sa bouille en zappant un jour, mais post-Julien Doré, j’ai un peu décroché de l’émission (à tort, puisque cette saison regorgeait de pépites et de talents). Timide d’abord, puis très à l’aise, Marfisi raconte un peu son parcours, la genèse de son album à paraître en janvier prochain. Il nous confie quelques anecdotes sur la Nouvelle Star, nous dévoile les secrets de tournage de son clip “Les Filles Comme Toi”.

Mais, loin d’être une espèce de table ronde, ou les blogueuses ne font que poser des questions, Thomas enfile aussi le rôle d’interviewer, et nous interroge sur nos blogs, etc. Ambiance bon enfant donc. Bien sûr, il y a eu de la musique, puisque le jeune homme nous jouera quelques titres de son futur “debut album” comme ils disent aux States. Et force est de constater que c’est plutôt très plaisant. (note : je voulais écrire sympa, mais apparemment ce mot possède une connotation presque péjorative).

Soyons sérieuses, en fait, je vais te dire lecteur d’amour pourquoi l’album de Thomas Marfisi va cartonner, et surtout pourquoi tu ne peux pas ne pas aimer ce petit bonhomme. Tout ça en 10 points, parce que je viens du Droit, et qu’on aime les tirets et les argumentations structurées (même si en vérité je suis plus bordélique que structurée comme fille) :

1. Les textes en français : Jeu de mots en pagaille, double-sens, en fait Thomas fait indirectement un pied de nez aux jeunes artistes français qui disent qu’écrire dans la langue de Gainsbourg est difficile et casse-gueule. C’est vrai que ça passe ou ça casse. Chez Thomas, ça passe plus que bien, et c’est même très agréable à écouter. Et en temps une amoureuse des mots, quand un artiste joue et jongle avec, forcément ça me plait.

2. Il est capable de jouer du Jeff Buckley…bon on a pas pu entendre, parce qu’il ne se souvenait plus des accords, mais j’ai pris note hein ! Moi, on me parle de Jeff Buckley est c’est même pas la peine d’aller plus loin je suis déjà conquise.

3. Il donne l’impression d’être un bon pote. Oui parce que étrangement, il fait parti de cette catégorie d’artiste que t’as envie de connaître, et naturellement sympa et cool, qui ne se prend pas la tête. Une personnalité ultra-attachante, qui n’hésite pas à dire “qu’il a peur de ne plus pouvoir écrire des chansons quand il traverse des périodes de vide” niveau inspi. Comme c’est touchant !

4. Les blogueuses ont été intronisées Marfisettes…Ouai ouai gros ! On a chanté en cœur le refrain, vêtue des T-Shirt promo du single. C’était bien fun, et un peu la honte aussi (message à l’attention du staff Barclay…les filles ne sont pas toutes comme dans le clip de Thomas, il y en a qui ont une poitrine qui dépasse le bonnet B hein !). Tu verras le résultat sur le blog de LaBlonde !

5. Yan de Gush a bossé sur son album. Et ça c’est super cool, quand on sait que ce mec est juste hyper doué.

6. Il n’est pas très doué sur Twitter. Ça me rassure un peu, parce que moi non plus j’y comprends rien. Et souvent, on rigole un peu de moi quand je dis que j’ai un blog mais pas de Twitter (d’ailleurs la discussion donne ça : “t’as un blog ? C’est quoi ton Twitter?” “euh j’en ai un mais je l’utilise pas” “ben pourquoi?”, “c’est…euh…ben“, “non mais ça va te changer la vie, c’est vraiment génial Twitter”)

7. Il sait jouer de tous les instruments, compose et écrit ses chansons. Oh donc de nos jours, il en existe ! J’ai pas tout compris la manière dont il fonctionnait pour écrire ses chansons, mais c’était très technique. Et quand on entend le résultat, on se dit que ça marche plutôt très bien !

8. Statistiquement, son public est très féminin (mais il y a aussi des “mecs un peu chelous“), et ça ne le dérange pas trop. En même temps, j’ai envie de dire : un clip avec des filles aux bords d’une piscine, une soirée dans un spa avec que des blogueuses…C’est pas un peu recherché? On dira que c’est une sorte de revanche sur la vie. Il nous racontait en effet, que lors de son passage à Nancy (pour son école de Musique), il badait un peu parce que “c’est un peu mort comme ville…et, il n’y a pas de filles!”.

9. Devinette. Mains sur le buzzer, on se concentre : je suis un chanteur, je chante en français. Je fais partie de la catégorie chanson française. J’ai moins de 25 ans. Je fais des bonnes chansons…je suis ? Ben Thomas Marfisi. Et oui…En France on traverse une période de crise. Les bons chanteurs qui se démarquent avec de beaux textes ont plus de 30 ans, (voire approche les 40 ans)…ou…ou y en a pas.

10. Son refrain il reste bien en tête quand même…Les filles comme toi, ah ah ahahahaaaaaaaaa, ne sont, ne sont pas pour moi… Jugez plutôt :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=96L0LQzQo64]

Et au Spa, il y avait donc d’autres blogueuses super sympa, et je t’invite à aller voir leur blog, parce qu’ils sont super cool : Audrey qui tient le Palindrome, Emilie et son blog The Brunette, Emily de MySoulAnne-Sophie de Cachemire et Soie, Noémie des Trouvailles du Faon et bien entendu Lablonde la plus connue de toute la blogosphère !