Ben Howard, ma bande-son de l’automne.

Ben Howard a pris mon cœur, il a agi de la même manière que Bon Iver ou James Vincent McMorrow : avec un album simple mais divin. Oui, je crois que je suis une nouvelle fois amoureuse. Je vous entends déjà : “elle n’a pas bientôt fini de tomber amoureuse tous les jours“…Définitivement non.

C’est plutôt bon signe même quand ça m’arrive, ça veut dire que 1. je n’ai pas un coeur dur comme de la pierre 2. que je ne suis pas encore tombée dans le travers des “blogueurs blasés”…je croise les doigts pour que cela ne m’arrive jamais. Donc oui, je suis encore tombée amoureuse. C’est facile, une guitare sèche, une jolie mélodie, un univers peu triste, et emballé c’est pesé, Swann fond en larme. Oui j’ai fondu en larme en écoutant Every Kingdom, comme j’avais déjà fondu en larme en écoutant l’EP Old Pine sans doute le froid et le temps maussade joue sur mon humeur, mais cet album de Ben Howard vient toutefois à point nommé.

Ok, son album n’est pas d’une originalité folle. Mais, peu importe dès lors que la musique est bonne. Et dieu que celle de Ben est douce, délicate, presque réconfortante. L’ambiance est aérienne et classieuse. Parfois, elle adopte un air de blues (Diamonds). Mais surtout, elle est habitée toujours.

S’il ne révolutionne pas le genre folk, il marie les instruments et les ambiances pour donner naissance à des captivantes mélodies. La guitare acoustique se mêle au violoncelle et aux percus qui savent tantôt se faire discrète tantôt s’affirmer quand il le faut.

Ok, Ben Howard est aussi un folkeux qui pleure avec sa guitare. Mais, je ne le cesse de le dire, les chants les plus désespérés sont les plus beaux, et rien n’est plus beau qu’un homme qui pleure. Donc, moi  je craque.

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