Ma mère et France-Inter round #1 : Robin Foster

 

Je ne sais pas si c’est un simple oubli. Je ne sais pas si c’est par honte. Mais je sais que pour le moment je ne l’ai dit à personne :

Ma mère est plus branchée que moi.

Je vous jure, que tous les matins (ou presque), elle me laisse un post-it, ou un vieux bout de papier (c’est la crise) à côté de mon bol du petit déjeuner. Dessus, elle m’écrit des phrase du type : « Lana Del Rey ce matin, vraiment top ! » ou bien « entendu Greenshape, un nordiste, super chouette ». Et c’est dans ces moments de solitude que je constate que je suis inculte.

Rassurez-vous, entre temps j’ai envoyé un petit sms à Sab’, et je reçois très rapidement une réponse du type : « Emma j’ai fait l’interview y’a 3 mois ! ». D’accord, non seulement je suis inculte, mais aussi carrément aveugle. Je rattrape donc mon retard au fur et à mesure.

L’autre jour, j’ai limite fait marche arrière quand j’ai vu la demi-feuille A4 posée en évidence sur la table. Heureusement pour moi, il y avait écrit : « Charlie Winston, pas mal. » Ouf, je connais. Merci mon dieu.

Bref, hier matin, m’a mère a encore frappé. Car encore une fois, il y avait un nom inconnu : Robin Foster. Dès lors, je me bouge le fessier et je google « Robin Foster ». (feignasse un jour, feignasse toujours). Premier détail super important, c’est un anglais. One Point from France ! Deuxième chose, ça fait assez longtemps qu’il est dans le métier, puisqu’avant sa carrière solo, il faisait partie d’un band appelé ‘Beth’ (qui se transformera en MoneyPenny après). Connais pas. ( normal, j’suis inculte)

Entre temps, il est venu « parfaire ses connaissances dans la langue de Molière dans le cadre de ses études » – je cite sa biographie officielle. Il a du vachement aimer, parce que maintenant il vit en France. Et pas n’importe ou … en Bretagne ! Il a du se trouver une française, c’est pas possible autrement. (langue de p*** bonsoir !)

Bref Robin apparemment il est super inspiré par le cinéma, mais aussi par la littérature. Du coup, son premier album solo ‘Life is elsewhere’ [La vie est autre part], paru en 2008 est autant inspiré de Ridley Scott, d’Ennio Morricone, que de Heroes. C’est d’l’instru pure et dure. Il en a aussi fait pour des publicités, et certaines séries américaines ont utilisé certaines de ses compositions. En gros, Robin Foster n’est pas un freshman débarqué par bateau dans le port du Havre.

Concrètement ça donne quoi ? Perso (et ça n’engage que moi), je trouve qu’il a une voix très proche de Chris Martin, et une musique type Portishead meats Andrew Bird. Simplifions, et disons que c’est franchement agréable à écouter. En plus, il vient de sortir son nouvel album, ‘Where do we go from here ?’ [Où est-ce que l’on va à partir de là/ici ?] chez Last Exit Records, et y’a pas à dire, c’est plus cool d’avoir des paroles ! Après c’est aussi sympa de faire du Matrix dans sa glace en écoutant DADOES, chanson de son premier opus. Chacun ses goûts. Enfin j’dis ça je dis rien. Mais ca vaut vraiment le coup d’avoir posé sa voix sur ses musiques, parce que sérieux son timbre et doux et son accent absolutely perfect ! J’ai notamment craqué pour ‘Wait for her‘ et ‘Forgiveness’. Vous m’en direz des nouvelles.

 

Pour le voir prochainement, je crois qu’on est couillé, dans la mesure ou Bretagne Forever, il jouera le 2 décembre aux Transmusicales de Rennes. L’espoir fait vivre a dit quelqu’un. Ok. J’attendrai donc que Robin Foster joue sur Paris pour vous en dire un peu plus, car je suis curieuse de l’entendre en live !

 

Site officiel : http://www.robinfoster.fr/

Facebook : http://www.facebook.com/pages/Robin-Foster/