On y était : GreenShape au Café de la Danse.

GreenShape au Café de la Danse, c’était cool. Propre, la voix suave du chanteur est toujours aussi enveloppante, comme un gros plaid en hiver. En plus sur scène, il déboule avec sur ses épaules une chemises à carreaux. Nous, on est fan des chemises à carreaux. La formation qui accompagne désormais Régis Israel passe de deux membres à quatre. En plus des deux guitares, une batterie (un peu forte) et une basse sont venues se greffer.

On aurait dû aimer, mais en fait contrairement au Ciné 13 la magie n’a pas opéré sur nous, la faute à de nouveaux arrangements davantage pop. C’est compréhensible, l’artiste s’attaque à une plus grande salle que le très intimiste théâtre du 18ème arrondissement de Paris. Pour capter l’attention, et tenir tout le long du set, GreenShape se devait de varier les ambiances, délaisser le folk épuré de l’album “Storyteller”. A notre grand désarroi. Il commencera seul, derrière son clavier. Puis toujours seul à la guitare. Troisième titre, le guitariste s’ajoute, puis la batterie et la basse. Changement radical de style.

Les moments les plus intenses du concert resteront toutefois ces titres où GreenShape était seul en tête à tête avec sa guitare ou son piano. Ou en duo avec son compère. Là, on peut ressentir l’émotion dans la voix parfois au bord de la rupture. Cette voix si chaude et particulière qui se suffit à elle-même et qui vous arrache une larme quand elle n’est pas perdue entre les instruments.