Les concerts à ne pas manquer à Paris

C’était un peu la disette ces derniers mois. Le moi de mai arrive, et les bons concerts aussi. Beaucoup de bons concerts. J’aurais voulu mettre Alabama Shakes, Grimes, Gossip ou encore Beach House, en disant qu’il faut absolument y aller, le souci c’est qu’ils sont déjà tous complets. Ce sera donc pour une prochaine fois. Mais ne vous inquiétez pas, j’en ai plein d’autres à vous proposer !

9 mai : Guns of Brixton, Glazart

Oui, le nom fait clairement référence à la chanson des Clash sur l’album London Calling. Mais ce n’est sans doute pas la seule chose qui rapproche la formation de Caen avec les trublions anglais. Enfin, Guns Of Brixton fait aussi du rock. Moins bouillants et brouillons, ils alternent les sons et les instruments pour voguer entre plages instrumentales paisibles et phases plus énervés. Dans leurs morceaux délicieusement déstructurés, inutile de chercher la construction couplet/refrain/couplet, écoutez plutôt les arrangements subtils et ses guitares qui rugissent

10 mai : Gush, 104

Everybody’s God fût l’un des gros succès indé de la saison 2010-2011. Et pour cause, Gush renouait avec la tradition rock version sixties. On retrouvait un peu des Beatles et un peu de Beach Boys dans les sons du groupe. Une énergie scénique incroyable et des musiciens (très chevelus) tous plus talentueux les uns que les autres. Leur premier effort les as mené aux quatre coins du monde, ils rentrent d’une tournée en Argentine, fignolent leur deuxième album. Ils nous avaient manqué, on n’est contente de pouvoir les retrouver sur scène.

12 mai : Metallica, Stade de France

Dans la liste des groupes mythiques qu’il faut aller voir sur scène absolument dans une vie, figurent bien évidemment Metallica. Ils sont justement en tournée actuellement, et ils passeront par la France. Par le Stade de France, c’est la moindre des choses. Enceinte mythique pour un groupe mythique, avec en plus en première partie The Kills et Gojira.

18 mai : EMA, Flèche d’Or

Un rock torturé, saignant, bizarre, troublant. C’est ce qu’on ressent quand on écoute l’album Past Life Martyred Saints. C’est la même chose quand on voit la grande blonde s’époumoner sur scène. E.M.A c’est une vraie pile éléctrique à la fois sensuelle et brute, étrange et électrique. Elle a ébloui son monde au Festival des Inrocks en novembre dernier. Forcément on ne ressort pas indemne mentalement d’un concert d’E.M.A.

14 mai : Kandle, 114

C’est ma petite sensation indie rock à moi. Je casse les oreilles de bien des gens avec ma petite Canadienne de 20 ans. La belle a été biberonné au Rock, son EP en transpire. Il se situe au croisement du rock, de la country. Il s’en dégage une sensualité brute, une fièvre rageuse. Si j’avais un conseil à vous donner c’est de vous rendre sur son bandcamp. Attention, c’est hautement addictif.

21 mai : Bernohft, Trianon

Cet homme est un homme orchestre. Effacer de votre tête l’image des gros bonhommes qui portent une grosse caisse sur leur ventre et un carillon dans leur dos. Bernhoft lui, il a une guitare et une pédale de boucle. Parfois un clavier. Mais le strict minimum pour un rendu maximal. Le garçon enregistre ses boucles sur scène. Il joue de la guitare, tape dessus, joue avec sa voix teintée de soul. On a qu’un mot en ressortant d’un de ses concerts : R.E.S.P.E.C.T.

29 mai : BeBe,Café de la Danse

De l’Espagne on connait Ricky Martin et Enrique Iglesias. Dommage, parce que la musique espagnole c’est pas que ça. Il y a aussi Bébé, que sans doute beaucoup d’entre vous la connait par le titre “Malo”, ce morceau que beaucoup ont appris en classe d’espagnol au collège. BeBé c’est une rockeuse un peu perchée, à la voix un peu voilée et roquailleuse pour qui on craque dès la première écoute. Trois albums à son actif, et très peu de passage en France. Elle passe par chez nous, par l’une des plus belle salle parisienne, ce serait idiot de la manquer.

30 mai : Revolver, Cigale

Histoire de finir le mois de mai en beauté, en tant le finir avec nos chouchous. Ils ont bien grandi Revolver depuis Music For A While. Évolution scénique (désormais ils se lâchent totalement) et évolution musicale. Ils troquent leur pop de chambre, pour de rock de chambre. Les influences des Beatles sont toujours là, celles d’Elliott Smith ont un peu disparu.  Mais ils gardent ce qui font la base de leur musique, ces si belles harmonies vocales dont ils ont le secret.