Ce qu’il faut retenir de Solidays 2013 ?

Avant toute chose, on voudrait remercier le Soleil d’avoir pointé le bout de ses rayons. Même qu’on ne lui en voudra pas de nous avoir brulé la peau du dos, des bras, de la nuque. Pas de pluie ou quelques gouttes en début de festival, le vendredi. Les festivaliers ont pu donc se rendre nombreux à Solidays qui affichait archi-complet. Et c’est tant mieux. En vrai, au premier regard, la programmation n’était pas folle. Entre nous, on n’a pas vraiment hurlé à la mort devant les noms des groupes. Pour tout vous dire, j’avais même du mal à retenir le planning de chaque jour. Mais après trois jours, 100 km par contre (par jour), des courbatures dans les jambes et un déficit de quinze heures de sommeil, le moment est venu de faire un bilan.

AsafAvidanSolidaysOn a aimé :

La Femme, toujours aussi génial. Un set très court, 20 minutes sous un Cesar Circus archi bondé qui dégueulait des festivaliers de tous les côtés. Ils ont parcouru les titres le plus punchy de leur album : Dans le Motu, La Femme, Sur la Plage, Nous Etions deux, Antitaxi… Court mais intense. Et c’est toujours drôle de voir les gens danser n’importe comment.

– L’univers ultra perché de Cleo T. Entre cabaret et pop music.

Juveniles qui a électrisé le Domino, le samedi en fin d’après-midi. L’album était bon. Le live est encore mieux. Ils seront aux Eurocks et à Beauregard. A ne pas louper.

Asaf Avidan a été monstrueux. Le garçon torturé dans la vraie vie se révèle être une véritable bête de scène. J’avais l’habitude de le voir seul, en acoustique. Quand le garçon est entouré de son band au grand complet (batterie/clavier/guitare), ça envoie sévère. Nette préférence toutefois pour les vieux morceaux. Le public lui semblait être là pour la chanson qui l’a fait connaître : The Reckoning Song, plus connue sous le nom de One Day (tu sais l’affreux remix).

BRNS. Ces petits belges deviendront grands. Très grands. On avait craqué pour MEXICO l’an dernier. Les autres titres se révèlent tout aussi bons.

Fidlar. Le punk aux accents surf californien, y’a que ça de vrai pour te retourner le cerveau en deux minutes trente. Les mecs n’y vont pas par quatre chemins quand il s’agit de retourner la scène : Cheap Bear > Pogo immédiat. En vrai rockeur, ça boit de la bière, ça se roule par terre, ça fume de la weed.

On n’a pas aimé :

– Les bains de vapeur à base de fumée de cigarettes et autres substances illicites qui s’infiltrent partout.

– Le choix de set-list d’Orelsan. Pourtant on voue un culte au rappeur. Mais là, on n’a pas compris.

Maceo Parker… En vrai les solos de jazz de 10 minutes c’est assez lassant.

Beady Eye. Mais ça, c’est de ma faute. Liam a toujours été le Gallagher que je détestais le plus. Son set était laborieux, l’attitude franchement désinvolte. Liam quoi. Je comprends qu’on puisse kiffer. Moi pas trop.

Naive New Beaters… Mais là aussi, c’est de ma faute, je suis totalement hermétique à l’univers de ces mecs-là.

On a laissé tomber :

– David Guetta, mais de l’avis général c’était naze. (En même temps…)

– Parov Stelar Band. Prendre Caravan Palace et Lady Gaga, mélanger. Ca donne Parov Stelar. Vu à l’Huma l’an dernier. J’ai vomi des oreilles. Donc, on a fait l’impasse.