Beauregard 2014 jour #1 : mMmMm, Midlake, London Grammar, Blondie

On nous annonce l’apocalypse. Mais ce vendredi, ça tient. En revanche, les premières heures, le festival est déserté. Les festivaliers sont chez eux, aux bars, devant un écran géant à Caen pour suivre le quart de finale France-Allemagne (moi aussi j’ai déserté, le temps d’une mi-temps) et c’est devant un public parsemé que MmMmM ouvre les festivités.

MmMmM, folie douce

Des mecs un peu doux-dingues, enfants des eighties, très kitsch et complètement barrés. Un mélange entre Super Pop Corn et Twin Twin. Ils chantent en anglais, en français et même en allemand, ils rappent, hurlent, rigolent, minaudent, changent de chanteur et d’instruments à chaque titre. Bref, c’est la foire. Un joyeux bordel dans lequel on se laisse facilement embarquer.

La force tranquille de Midlake

La claque n’a pas été si grande que la première fois que je les ai vus, du fait de la setlist qui ne change pas énormément, et puis, le plein air en après midi devant un public qui n’est pas conquis, c’est loin d’être simple. Mais Midlake reste Midlake, et c’est toujours un immense plaisir de pouvoir écouter ces merveilleuses ballades en live, et les néanmoins nombreux spectateurs présents ont été emportés par le doux son de leurs guitares jusqu’au final Head Home.

La classe de London Grammar

C’était l’un des groupes stars de la première journée : les Anglais de London Grammar. Et ils ont été à la hauteur de l’attente. Ils ont pris de l’assurance sur scène, Hannah semble moins émue et pétrifiée de chanter devant un océan de visage et peut laisser sa voix s’exprimer librement. Evidemment, les gens attendent le tube avec impatience “Wasting my young years”, nous c’est plutôt avec “Strong”, “Shyer” et “Sights” qu’on a chaviré. Comme ils sont sympas et mignons, ils ont même adressé à la foule leur sincère déception après l’élimination de la France.

Blondie, incendiaire

Cette femme, en plus d’être une icône pour plusieurs générations, est un clown, doublé d’une danseuse de fin de soirée : elle n’hésite pas à ponctuer ses chansons de pas de danse douteux, mais qui provoquent instantanément la clameur d’un public où se mélangeaient les générations. Un sourire communicatif, des tubes à la pelle, des musiciens qui connaissent leur métier, on était là dans du show bien rodé. En revanche, on peut se poser des questions sur l’utilité des nouvelles chansons.

Swann & Justine