Marseille : Nos 5 bons plans sous le soleil

Si vous voulez du dépaysement, à Marseille vous êtes servis ! Ville multi-culturelle où l’influence est essentiellement méditerranéenne (on reste tard le soir à papoter dehors, on achète des parts de pizza à 2 € et on supporte la chaleur en plongeant dans la mer). Bref, si cet été vous n’avez pas le temps/l’argent pour partir en vacances, passez le week-end à Marseille, vous y ferez le plein de (coups de) soleil.

Malmousque

Ça semble évident, mais la première chose à faire à Marseille c’est se baigner. À un quart d’heure à vélo du vieux port on trouve Malmousque. Après quelques escalades de rochers (attention ça coupe !), on abandonne ses vêtements dans un coin à peu près plat (en prévision de la séance séchage/bronzette qui suit) et on fait – si on veut se la jouer marseillais – une grosse bombe dans l’eau – sinon, on essaie tant bien que mal de se trouver un rocher un peu moins abrupte pour se glisser délicatement (ou presque) dans l’eau.

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C’est parti pour la bombe, attention à l’amerrissage (c) J.C.

Teavora
65, boulevard de Longchamp (1er arrondissement) • https://www.facebook.com/Teavora

Si vous êtes en manque de sable fin c’est à Teavora qu’il faut aller vous échouer. La devanture ne paie pas de mine et il faut sonner pour qu’on vienne vous ouvrir. Mais une fois à l’intérieur, on retire ses chaussures et en longeant un couloir de doux sable frais on se dirige vers des coussins moelleux. Odeurs d’encens, musique relaxante, doigts de pied en éventail, on y est bien ! À la carte : cocktails de thés, smoothies, lassis et quelques tartes ou crumbles à grignoter.

Marseille-Teavora
Direction les coussins moelleux de Teavora ! (c) J.C.

Le quartier du Panier et le MUCEM
7, promenade Robert Laffont • http://www.mucem.org

À travers les lianes du MUCEM (c) S.D.

On l’a dit, Marseille est une ville multi-culturelle, mais elle est aussi et surtout une ville de contrastes. Pour vous en rendre compte, allez faire un tour dans le quartier du Panier. Encore un peu populaire, le Panier se boboïse petit à petit et devient surtout très touristique : normal, avec ces petites ruelles en pente raide et ces plants de tomates le long des murs – on se croirait chez l’Amélie Poulain marseillaise.
Et si vous descendez vers la mer, vous tombez sur le MUCEM. Musée tout neuf, à l’allure très moderne, d’où vous pourrez rejoindre par une passerelle à ne pas manquer les murailles du vieux fort Saint-Jean.

La cantine de Nour d’Égypte
10, rue Bernex (1er arrondissement) • http://www.nourdegypte.com/

Vous aimez les épices, les tables basses et le thé à la menthe ? Courrez bruncher chez Nour d’Egypte ! Pour 15 € le dimanche c’est buffet à volonté. Et de la volonté il en faut pour s’empêcher d’aller se resservir une trentième assiette. Tout est délicieux ! Assis sur des coussins autour d’une table basse, on goûte houmous, caviar d’aubergine, falafel, olives, pita, ratatouille froide, tartes, beignets ; pastèque, biscuits en tout genre, gâteau de semoule au miel, flan noix de coco-fleur d’oranger ; thé à la menthe, infusion au cumin, au fenugrec, à l’anis, sirop de rose, jus d’hibiscus… Bref, vous l’aurez compris, on en prend plein la vue, plein les papilles et plein l’estomac !

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Mmmh (c) J.C.

La Friche belle de mai 
41, rue Jobin (3e arrondissement) • http://www.lafriche.org

La Friche c’est le lieu culturel « in » de Marseille. Dans une ancienne usine de cigarettes réhabilitée, on y trouve des expositions d’art contemporain et autres performances artistiques, un skatepark, un bar-resto avec de grandes tables en bois et des jardins partagés le long des rails. L’hiver on vient s’y réchauffer autour de bidons enflammés, l’été on monte sur l’immense toit-terrasse pour les projections de film sous les étoiles. Un détour indispensable si vous aimez les matériaux bruts et que vous n’avez pas peur de croiser des barbus à lunettes dans une ambiance bobo-hipster.

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Ça respire la joie de vivre n’est-ce pas ? (On ne dirait pas mais en vrai oui) (c) J.C.

Alors, il faut aller où Patrick ?

https://youtu.be/v-BdYaenDwQ

Textes et photos : Sue Duong et Jeanne Cochin