Rock en Seine #2 : The Maccabees, The Libertines, Ben Howard, Balthazar…

Place à la deuxième journée à Rock en Seine. Excitation : on retrouve les Libertines. Joie : les Maccabees nous donne du bonheur. Déception : Ben Howard était complètement à côté de ses pompes.

The Maccabees

On est sous le charme de ce groupe depuis moult années, et c’est toujours avec un plaisir non dissimulé qu’on part les écouter, parce qu’on sait d’avance, que ce sera parfait. The Maccabees ouvrait la deuxième journée de festival. Et c’est toujours compliqué d’ouvrir, mais là, le public est déjà présent en masse, les Anglais semblent heureux d’être sur scène. Le sourire est sur chaque visage et ils ont l’air heureux de partager les pépites de leur quatre albums. Nous, ça nous a rendu heureux.

Balthazar

Thin Walls fait partie des albums préférés de Rocknfool, on avait hâte de voir ce que ça donnait sur scène. Et bien, c’est complètement fou. Balthazar aussi a le big smile et leur musique s’étoffe, se fait plus dense, plus barrée, plus de tout. On danse, on lève les bras. Impossible de s’approcher trop près de la scène, tant la foule est massive. C’est bon signe.

Ben Howard

On a beau aimé d’un amour insolent Ben Howard, on est déçu par son set du jour. L’Anglais est dans un mauvais jour. Froid, distant, il semble jouer dans sa chambre et donne l’impression de jouer juste pour lui. Aujourd’hui, on n’a pas envie de lui chercher d’excuses, on quittera même la grande scène avant la fin du concert, tellement il nous a foutu le bourdon.

Stereophonics

Les Gallois eux, nous ont ramené quelques années en arrière. L’espace d’un instant, on s’est rappelés de nos années collèges/lycées. Eux sont heureux d’être là et leur objectif, à savoir nous rendre insouciants et danser sur les hits de leurs premiers albums, a complètement été atteint.

Interpol

J’avoue n’avoir jamais été fans d’Interpol. Je les ai toujours trouvés froid… Ce soir, je n’ai encore une fois pas vraiment réussi à rentrer dans le set. Je dois être la seule puisque le public est en transe et scande les paroles des chansons d’une même voix. C’est beau à voir… et un peu flippant !

The Libertines

C’est toujours particulier les concerts de Libertines. On se demande comment ça sera… La dernière fois, cela ressemblait à une guerre des égos entre Pete Doherty et Carl Barât… cette fois, c’est l’amour entre eux et c’est adorable à voir. Mais, il manque de l’énergie rock, propre à leur concert. Le set est quasi-parfait (on passe les problèmes de son). On trouve Pete un peu absent, le garçon est ailleurs, le regard est un peu vide, mais il fait le taf. Libertines profite du moment pour jouer les anciens titres mais aussi présenter en avant-première les morceaux du prochain album, et on a encore plus le sentiment, qu’il va être très bon, ce nouvel album.