When ‘Airy Met Fairy : less is more

DÉCOUVERTE – Le groupe luxembourgeois When ‘Airy Met Fairy s’apprête à sortir son premier album, Glow. Un groupe qui assume la mélancolie et cherche à faire vibrer la corde sensible de son auditeur. C’est réussi.

Ne dites pas que When ‘Airy Met Fairy est un groupe. C’est un collectif. C’est inscrit ainsi sur le site officiel. Un collectif aussi mystérieux qu’intriguant, dont la tête pensante est Thorunn Egilsdottir. Pianiste, actrice et chanteuse d’origine islandaise dont la maxime pourrait être less is more. Le minimalisme. C’est ce qui définit le mieux When ‘Airy Met Fairy. Le projet a pris vie dans le salon de la jeune femme. Trois ans plus tard, d’autres artistes venus de différents milieux sont venus s’y greffer, musiciens et réalisateurs. Trois ans pour donner naissance au premier album : Glow, attendu le 19 mai prochain. Un album dont quelques extraits peuvent déjà être en écoute et dont on peut déjà s’imprégner, comme “Intoxicated” ou encore “Bus”.

Corde sensible

Mélancolique, la musique de When ‘Airy Met Fairy l’est. C’est assumé. L’objectif de ce groupe luxembourgeois est simple : “Toucher la corde sensible du public avec de la mélancolie“. Concrètement, cela est rendu possible grâce à une musique dépouillée à l’extrême, portée par la voix aérienne de la chanteuse islandaise. On voudrait en faire des tonnes mais dans des cas comme celui-là, on ne vous conseillera qu’une chose : écouter. Se laisser porter. On dira seulement que When ‘Airy Met Fairy est la musique qui s’accorde parfaitement à un changement de saison.

[soundcloud url=”https://api.soundcloud.com/tracks/296675685″ params=”auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&visual=true” width=”100%” height=”450″ iframe=”true” /]

À LIRE AUSSI >> Sin Fang, Sóley & Örvar Smárason, la mélancolie islandaise à son summum