Francos de Montréal jour 4 : Zen Bamboo, Post Script, La Traversée

LIVE REPORT – Retour en photos sur le lundi 11 juillet des Francos de Montréal, l Post Script, le collectif La Traversée et Zen Bamboo.

Les Francos, ça continue. La météo est toujours au bon fixe à Montréal pour le plus grand bonheur des festivaliers et visiteurs de passage. On commence notre semaine du côté de la scène Loto-Québec où Post Script entame leur set. Le groupe vient de l’Alberta, mais les deux chanteurs sont bilingues. Respectivement à la contrebasse/basse et à la guitare, Paul et Steph forment un couple sur scène et dans la vie. Un mélange de Cocoon et de Sarataga. Ils distillent une brise estivale d’insouciance et de légèreté avec leur folk teinté de country et soutenu par de chaudes harmonies.

Une paisible traversée

On s’échappe vers la grande scène pour assister à La Traversée. Il s’agit d’un spectacle monté avec quatre Canadiens (Antoine Corriveau, Sara Dufour, Shawn Jobin, Sophie Pelletier) et quatre Français (Laura Cahen, Adrien Soleiman, Pomme, Marvin Juno). Sur le papier, on était intéressé. Tous ensemble sur scène, ils s’accompagnent mutuellement au fil des touchantes chansons tirées des répertoires de chacun. La formule manque un peu de rythme : le cadre y est sans doute pour beaucoup. On se dit qu’un “On brûlera” de Pomme et Antoine Corriveau en auto-harpe et guitare aurait sans doute mieux trouvé sa place en salle. Seule la solaire Sara Dufour semble trouver sa place sur cette grande scène. Elle tente, tant bien que mal, de solliciter un public peu emballé, venu tendre une oreille curieuse.

Fougue & zen frénésie

Fin de journée avec Zen Bamboo. Le quatuor rock de Saint-Lambert fait l’un des meilleurs concerts de ce début de festival. Menée par le frontman Simon et sa voix faussement nonchalante, Zen Bamboo en profite pour annoncer la sortie d’un nouvel EP à l’été. On ne change pas les bonnes habitudes. Il s’appellera Volume 4. Les Québécois nous font la faveur d’un premier extrait fougueux, intitulé subtilement “Cogner.” Niveau décibels, ça envoie, ça triture ses guitares. Et malgré ce qu’on peut de prime abord en penser, tout est judicieusement travaillé et rondement mené. Une belle claque dans ta face suante.

Photos : Emma Shindo