“Grave”, le nouveau titre déchirant de George Ogilvie

SINGLE – Premier titre de son album à venir, George Ogilvie persiste dans son idée de la beauté. La lumière est dans l’obscurité avec “Grave”.

Il est celui qui nous a redonné espoir dès qu’on l’a découvert. Celui qui ne nous a pas déçu quand on l’a croisé sur scène. Celui qui ne cesse de nous épater à chaque nouveau titre.

George Ogilvie est de ces diamants qu’on espère ne jamais voir vendu, qu’on veut garder avec nous à tout jamais, pourvu qu’il ne change rien.
Mais c’est le propre d’un artiste que de changer, d’évoluer au gré des vents, de suivre les chemins qu’’il estimera les bons. Et dans toute cette histoire, nous ne sommes finalement que les témoins distants de ces traces, prêts ou non à les suivre.

Beauté tranchante

Après 2 EP, Count Your Blessings et Nowhere, on était prêts à le suivre n’importe où. Mais trop souvent on le sait, les choix suivants sont ceux qui décident de notre futur commun. A l’heure du premier album, on a suivi trop de chemins qui nous ont éloignés de nos amours. Trop de sentiers qui se sont enfoncés dans des paysages qui n’étaient plus les nôtres. Charlie Cunningham, Isaac Gracie et tant d’autres… Et trouver des chemins qui nous ressemblent s’apparente de plus en plus à la quête du Graal.

L’heure du carrefour tant redouté approche avec George Ogilvie. Ça y est, l’annonce tombe enfin. Son premier album sera pour cette année. Et le premier titre qui en est extrait est sorti hier.

“Grave”. La tombe.

Le couperet tombe avec une évidente clarté. Oui, ce garçon-là, on le suivra longtemps. Il ne peut pas en être autrement quand sa musique ressemble à une vague sans fond qui recouvre tout, balaye tout, lèche la grève avant de l’engloutir tout entière. La force d’une litanie qui vous hante dans les premières minutes, l’implacabilité d’une lame qui vous transperce dans le dernier tiers. La simplicité d’une mélodie, la grandeur d’une voix, et au milieu de tout cela, l’évidence. Juste l’évidence.

Lower me down, down, down…

Lower us down, George Ogilvie. Longtemps encore, s’il-te-plaît.