On y était : Birdy Hunt aux Mains d’Oeuvres

Ce soir les Birdy Hunt étaient en première partie du des Hobbits… euh de The Obits aux Mains d’Oeuvres à Saint Ouen. Bon alors fatalement étant donné que c’est un de nos groupes coup de cœur de ce moment vous allez nous sortir l’histoire de la non-objectivité ! Peut-être, mais quand un groupe est bon, il est bon et, de notre objectivité subjective/subjective objectivité on considère qu’ils assurent un max !

Une salle assez petite, un énorme écran et un joli poteau sur la droite de la scène qui peut “peut-être” un peu gêner la vue. Lumière tamisée, les musiciens commencent à jouer quelques temps avant que Marc, le chanteur entre sur scène pour chanter “Only Love”, le premier titre de leur ep, suit “Binge Driving”, deuxième chanson de l’ep, on s’attend tout naturellement à ce que la prochaine soit “Pictures of the None” (qui est donc la troisième chanson du disque) ! Mais là (bonne) surprise puisqu’ils se mettent à jouer leurs nouvelles compos !

Autant sur la description de la salle et l’ordre des chansons j’étais objective mais là, il est vrai je vais rajouter une (grosse) pointe de subjectivité ! Qu’est ce qu’on a remarqué à ce concert :

1. La cohésion du groupe ! Lors de leur interview ils nous avaient dit qu’ils étaient comme une équipe de foot, sur scène ça se voit. Personne n’est dans son coin, chacun va vers l’autre, il y a une réelle alchimie entre eux qu’ils communiquent au public. En plus de cette alchimie les Birdy Hunt c’est un concentré de vitamines, une barre énergisante ! A la seconde où ils commencent à jouer ils se déchainent littéralement/deviennent ouf !!! Au point qu’il semblerait que n’importe quelle scène soit trop petite pour eux tellement ils n’arrêtent pas (on verra quand ils feront le Stade de France si la scène leur suffira !) Et là une question s’impose à mon esprit : Manu t’as pas mal à la nuque  à force  de balancer ta tête ?!

2. Le travail ! On les avait vu la première fois au Bus Palladium, faute au son qui n’est pas terrible là bas on les avait senti un peu crispé, un peu gêné par ça… Là rien de tout ça, les nouvelles compos sont entrainantes, très mélodiques et, comme dirait un profane (je me cache derrière le profane mais je le dit aussi), elles ont toutes le “boum boum” où il faut . Mais ce qu’on a vraiment aimé se sont les  longues séquences musicales qui t’embarquent! Trois concerts à notre actif et aucun ne s’est ressemblé, il y a vraiment eu une évolution !

3. Que Marc c’est la réincarnation de Ian Curtis  ! Dans l’attitude c’est assez marquant ! Le dos un peu vouté, les mains crispés sur le micro, le regard d’en haut qui regarde au loin, sur le côté… c’est exactement la même chose, ça en deviendrait limite troublant… en fait ça l’est ! (Bon pour l’instant il ne danse pas encore de cette drôle de manière comme pouvait le faire le chanteur de Joy Division)

4. Le travail de la lumière et la fumée ! Tout était très bien fait, les lumières étaient vachement jolies, il ne faut négliger aucun détail et ça rajoutait vraiment un plus au set ! C’est parfois à cause de ça que les photos sortent mal, surtout si on a pas un appareil de pro, ici ça rend plutôt bien (oui on peut aussi faire des compliments sur nos photos et pas que sur le groupe héhé). Ajoutez à ça les quelques jets de fumée qui ont été THE plus pour moi ! On l’a déjà dit, ce qui nous a particulièrement marqué chez eux c’est leur souci de la mélodie !  Alors imaginez-vous : leurs ombres, dans la fumée, colorées du fait des lumières avec la musique… ça permettait vraiment de créer une atmosphère bien sympa !

Ils finiront leur set par  l’énergétique “Water Sophie” et son fameux coupé-décalé  qui  clôture le titre .