On y était : Igit au Pan Piper pour Aurores Montréal

IGIT. Pour beaucoup, la découverte s’est faite via The Voice. Pour d’autres, c’est en train dans les caves et bars parisiens. Igit, c’est un mec au chapeau, guitare sur les genoux, voix rocailleuse d’un homme qui aurait trop abusé de l’alcool et de million de cigarettes. Un timbre abîmé, comme celui des soulmen (non pas Ben l’Oncle Soul) et autres chanteurs de rythm and blues des années 50. Un timbre à la Screamin Jay Hawkins.

On avait croisé l’homme (Antoine à l’état civil) et ses musiciens (Hugo Zanghi à la contrebasse et Paul Ambroise à la batterie) sur une chanson l’année dernière à la première édition d’Aurores Montréal. Cette année, c’est sur un set entier. Trente minutes. C’est court mais suffisamment pour tomber sous le charme des compositions. Ca groove, ça swingue, ça fait pleurer, ça oscille entre blues et folk, ça fait danser mais surtout ça étonne et émerveille. Ne vous attendez pas à entendre des reprises en miel et en sucre façon The Voice. En live, ce sont les chansons écrites et composées par le jeune homme, habillées par une contrebasse profonde et rythmée par une batterie présente mais légère à la fois. Ces chansons, elles parlent d’histoire d’amour, évidemment, et d’horizon lointain, un peu. Ces chansons, on les retrouve sur son E.P ‘Like Angles Do‘ que je vous invite à écouter de toute urgence, si jamais cela n’a pas été fait.