On y était : Alma Forrer + Clara Luciani + Hollydays + Palatine + Adrien Soleiman + Lucas Gabriel à La Maroquinerie

Pour la première soirée parisienne des Inouïs du Printemps de Bourges (catégorie chanson-world), La Maroquinerie accueillait six groupes : on a retrouvé l’adorable Alma Forrer, on a découvert les prometteurs Clara Luciani et Palatine, et on est resté plus mitigé quant aux trois autres.

Clara Luciani
Elle, c’est la belle découverte de cette soirée. La jeune femme ouvre le bal en beauté. Elle incarne à merveille l’élégance et l’énergie. Sa voix maîtrise les graves suaves comme les aigus limpides. Très expressive, elle chante la mélancolie avec poésie. Son EP est en préparation mais elle n’est pas étrangère à la scène puisqu’elle prête déjà sa voix à La Femme et fait partie du duo Hologram.

Hollydays
Vient alors le duo électro-chanson française de Hollydays. Des sonorités festives et une voix enfantine (on entendrait presque Louane), Hollydays c’est les vacances à la plage. On aurait aimé qu’ils chantent leur super reprise de Véronique Sanson, Bahia.
[Leur site]

Alma Forrer
Sans surprise, Alma Forrer nous transporte, malgré quelques problèmes de son. Elle joue de nouveaux titres, avec son nouveau groupe, le magnifique Bobby, Angora de Bashung “qui a dû se retourner dans sa tombe” nous dit-elle. Alma est douce, drôle, sa voix est claire et éclatante. Elle passe de blagues en chansons tristes comme personne d’autre, quelle show-woman !
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Adrien Soleiman
Un look de marins, une voix et des envolées à la Polnareff, le groupe d’Adrien Soleiman tente de nous faire voyager. On a du mal à accrocher aux textes, dommage la voix est belle !
[Leur Soundcloud]

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Lucas Gabriel
Le rockeur romantique de la soirée c’est Lucas Gabriel. Guitare électrique saturée et voix légèrement rocailleuse. On n’est pas encore emballé.

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Palatine
Et pour terminer la soirée aussi bien quelle avait commencé, Palatine nous enflamme avec son folk poétique mi-français mi-anglais. La voix haute et éraillée de Vincent Ehrhart-Devay émeut et fascine, et la contrebasse ravit nos oreilles (et nos yeux). À suivre de près !
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Texte et photos : Jeanne Cochin