On a écouté : “Badlands” de Norma

CHRONIQUE – Le premier EP de Norma, Badlands, est sorti ! On ne peut qu’écouter en boucle ces cinq titres, enregistrés en live dans une église, au son incroyablement envoûtant. Norma est le nouveau gourou de la pop-folk enragée. 

Le voilà enfin, l’objet de tous nos désirs. Norma a sorti vendredi son premier EP, Badlands (chez In The City). Elle nous avait confié vouloir pour cet EP “un truc hyper brut et direct sans fioriture”. Mission accomplie. Badlands déborde de sincérité et d’émotions brutes et pures.

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Norma

C’est le puissant “Girl in The City”, quasiment devenu un hymne au girl power lors de la sortie de son clip, qui ouvre l’EP. On y retrouve toute l’énergie et l’authenticité de la jeune Toulousaine. Adoptant l’esthétique du cinéma et de la littérature américains des années 1960-1990, Norma fait vibrer les guitares rauques et les orgues venues du gospel.

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Enregistré dans un studio-église, l’ensemble est incroyablement homogène, les instruments entrent en résonance les uns avec les autres, la voix sombre et sensuelle de Norma devient presque mystique avec l’ajout de réverb, notamment sur le titre-invocation “Lost and Found” ou sur l’aérien “Oh Lord”.
On retrouve un petit côté old school festif sur le titre éponyme “Badlands” grâce à ses chœurs et ses notes de guitare en contre-chant.

Un clip accompagne la sortie de cet EP. Tout comme pour le clip “Girl in The City”, Norma a choisi pour “Lost and Found” une mise en scène très épurée, simple, jouant sur les codes actuels des clips et leur préférant une esthétique plus vintage. Lumière en clair-obscur, couleurs désaturées et caméra en mouvement adepte des gros plans et des fondus au flou, le clip est captivant de franchise et de sincérité.
La franchise et la sincérité, c’est d’ailleurs ce qui caractérise le mieux la musique de Norma.