Josh McGovern, voix d’outre-tombe mais cadeau du ciel

VOIX – On aime les voix tourmentées qui nous tourmentent. C’est exactement ce qu’on a trouvé avec Josh McGovern.

Ok, ok, ok. On le reconnaît, on te présente beaucoup d’Anglais cet été. Mais Josh McGovern vient de sortir “The Devil Below Me” et on ne peut vraiment pas garder ça pour nous.

Il te rappellera peut-être Leonard Cohen ou Tom Waits. Des Américains, oui. Parce que musicalement, son folk possède des racines bien plus lointaines que ses origines. Guitare et batterie sonnent outre-Atlantique. Sa voix taciturne elle-même rappelle les grandes plaines lorsqu’il susurre quasiment seul sur le début de “The Devil Below Me”.

Et pourtant, Josh McGovern vient de Bristol et a dû probablement humer les embruns toute sa vie, pour que sa voix sente à ce point les profondeurs et l’intensité des vagues quand elle prend son envol à l’arrivée des chœurs. On ne peut s’empêcher de le raccrocher à toute cette lignée de songwriters purement anglais malgré tout. L’obscurité de sa voix ? L’ambiance pesante et habitée de son titre, comme hantée par de vieux esprits marins ? On ne saurait dire.

Mais peut-être, justement, suffit-il d’écouter.

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