5 choses incontournables à faire à Madrid

TIPS – Petit résumé avec notre top 5 des choses à faire à Madrid.

“La ville qui ne dort jamais”. Tel est le surnom qui colle à la peau de Madrid réputée pour sa vie nocturne endiablée. Force est de constater qu’une fois le froid installé, la capitale espagnole se fait beaucoup plus sage et les rues beaucoup moins animées. Peu importe, la ville de Goya et de Pedro Almodovar a d’autres ressources, comme on a pu le vérifier en passant quelques jours sur place. Tapas, sangria, shopping et visites culturelles étaient au programme.

Visiter le musée du Prado
À Paris, on a le Louvre. À Madrid, ils ont le Prado. Incontournable, le musée national possède la collection de peinture espagnole la plus complète au monde. Pas moins de 8 600 toiles et 700 sculptures y sont exposées. “Les Ménines” de Velázquez, “Les Majas” de Goya, “Le Chevalier à la main sur la poitrine” d’El Greco, “Le Jardin des délices” de Jérôme Bosch ou “Les Trois Grâces” de Rubens comptent parmi les grands chefs-d’œuvre de l’art universel que l’on peut y admirer. Un conseil : préparez votre visite en amont au risque de ne pas savoir où donner de la tête.

Découvrir le musée de la Reine Sofia
Instant confessions : si on a mis les pieds dans ce musée, c’était principalement pour voir en vrai “Guernica” de Picasso. Et, devinez quoi, on a pris une énorme claque. On aurait pu rester des heures devant cette immense toile à essayer de l’analyser sous tous les angles, mais on s’est quand même baladé dans les autres salles pour mieux admirer les œuvres de Dali, Miro, Magritte, Klein ou Max Ernst. Et on est tombé sous le charme du cubiste Juan Gris. Bref, si vous êtes fan d’art contemporain et d’art moderne, courrez-y !

Plonger dans l’histoire avec le Palais Royal
Oubliez la Plaza Mayor, plutôt décevante, et filer vers le Palais Royal. Car c’est un véritable voyage à travers l’histoire de l’Espagne qu’offre ce majestueux monument, qui a fait office de demeure des familles royales du pays pendant des siècles. Inspiré des plans de Bernini pour la construction du Louvre, le Palais, de forme carrée, vaut le détour pour son impressionnante cour, et la visite de ses nombreuses salles qui recèlent moult trésors. On retiendra particulièrement la salle du trône, la salle de bal, la salle des porcelaines et des hallebardiers. Le Palais Royal abrite aussi une jolie collection de peintures signées Vélasquez, Goya, Le Caravage. Sans oublier une série d’instruments à cordes construits par Antonio Stradivari himself ! La classe !

Prendre l’air au parc de Retiro
Pour se mettre au vert à Madrid, rien de plus simple. Direction le parc de Retiro. Construit entre 1630 et 1640, il s’étend sur plus de 118 hectares. Ses points forts ? Son lac, sur lequel on peut faire un tour en barque, ses jolis jardins (mention spéciale pour la Roselada), son vaste Palais de Cristal qui sert de hall d’expositions, et ses nombreuses statues. On avoue, on a eu un coup de cœur pour celle de l’Ange déchu, qui représente le diable. Pour l’anecdote, elle est située à 666 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Sur les traces de Goya à l’Ermitage de San Antonio de la Florida
Il faut (un peu) sortir des sentiers battus pour accéder à l’Ermitage de San Antonio de la Florida. Mais ça vaut vraiment le coup. Après être passé devant l’impressionnant temple de Debob, il suffit de traverser les jardins et de franchir le pont qui surplombe les voies du chemin de fer (auréolées de graffitis) pour arriver à bon port. Déclaré monument national en 1905, l’édifice abrite la tombe de Francisco de Goya. Et pour cause, c’est là que l’artiste a signé l’un de ses chefs-d’œuvre. On lui doit les fresques qui ornent les murs intérieurs et la coupole du bâtiment. Ces dernières représentent le miracle de Saint-Antoine de Padoue.

Et sinon, pour boire un verre de sangria et manger une tortilla pas chère : Tia Ceballa (Calle de la Cruz, 27). Pour un vrai dépaysement : le parc du templo de Debod, un vrai temple nubien importé pierre par pierre. L’Egypte a donné cet édifice à l’Espagne pour qu’il évite d’être inondé après la construction du grand barrage d’Assouan.