Grammy Awards : et de six pour Bruno Mars

RÉCOMPENSES – Au terme d’une 60e cérémonie politique et engagée, les Grammy Awards ont sacré le chanteur Bruno Mars dans pas moins de six catégories pour son album “24K Magic”, devant Kendrick Lamar, auréolé de cinq statuettes, ou encore Jay-Z reparti bredouille.

On ne l’attendait pas au tournant, pourtant Bruno Mars a raflé la mise aux 60e Grammy Awards qui se sont déroulés dimanche soir au Madison Square Garden. La grand-messe de la musique américaine a récompensé l’auteur de l’album 24K Magic dans pas moins de six catégories, dont les très prestigieuses album de l’année, enregistrement de l’année, album R&B de l’année et chanson de l’année pour “That’s What I Like” qui culmine à plus d’un milliard de vues. On avoue qu’on ne comprend pas bien l’engouement pour l’artiste qui a tout pompé sur Michael Jackson sans jamais lui arriver à la cheville.

Du haut de son petit 1m65, Peter Gene Hernandez, de son vrai nom, a donc réussi à coiffer au poteau Kendrick Lamar, que l’on donnait pourtant grand favori. Il faut dire que le rappeur californien  a signé l’un des disques majeurs de l’année 2017 avec Damn. Il a cependant dû se contenter de cinq statuettes dorées en forme de gramophone, parmi lesquelles celle du meilleur album rap de l’année, de la meilleure interprétation rap pour “Loyalty” en  featuring avec Rihanna, de la meilleure performance rap et du meilleur clip de l’année pour “Humble”. C’est déjà mieux que rien.

Et les autres

Incontournable sur  la scène pop internationale, Ed Sheeran est quant à lui reparti avec  les titres de meilleur album pop vocal de l’année pour +(Divide) et de la Meilleure interprétation pop solo pour “Shape of You” (pardon, maintenant vous l’avez dans la tête…). On retiendra aussi la victoire de The War on Drugs, dans la catégorie meilleur album rock  avec A Deeper Understanding et de The National, dont le dernier disque Sleep Well Beast a été élu meilleur album de musique alternative. Au cours de la cérémonie, cette année très politique et engagée (en écho au mouvement MeToo, de nombreuses stars ont arboré une rose blanche sur leur tenue), le grand Leonard Cohen a aussi été auréolé,  à titre posthume, du titre de la meilleure performance rock pour You Want It Darker.

Même si on n’est pas convaincu à 100% par ce palmarès, on se dit que ça aurait pu être pire : “Despacito”, nommé dans trois catégories, aurait pu remporter une statuette et là, on aurait touché le fond. Comme quoi, il y a (parfois) une justice.

Retrouvez le palmarès complet ici : https://www.grammy.com/grammys/awards/60th-annual-grammy-awards