Le jour où j’ai saturé de Lady GaGa…
Commençons par un aveu : oui J’AIME BIEN Lady GaGa. Pas la musique en elle-même, mais la redoutable personnalité de la demoiselle qui à 24 ans et en seulement deux ans a réussi à imposer son nom partout. Omniprésente. Télé, radio, magazine mode, magazine people, magazine musique (même le très respectable NME ose l’afficher en couverture d’un de ses numéros). Que t’aimes ou que t’aimes pas, tu ne peux pas passer à côté de la Stefani Germanotta. Comme moi, tu as certainement du fredonner plus d’une fois Alejandro, Bad Romance ou Telephone. Comme moi, tu as du voir un million de fois ses clips. Comme moi tu as du t’éclater sur Poker Face. Comme moi tu as du te dire, cette nana est timbrée. Et comme moi, à un moment tu as dû te dire : “putain mais stop”. Parce que force est de constater, qu’au bout d’un moment la demoiselle fâche, froisse, et te tape sur le système. Je respecte et je continue à apprécier la nana, mais je suis arrivée à un point de saturation extrême. Pas musicalement, mais c’est tout ce qui est autour qui m’embête. En soi, qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui je ne peux plus la voir en peinture ?
1. Il est ou son vrai visage ?
OK girl, tu prônes le droit d’être différente. C’est bien comme entreprise. Génial, je respecte mais merde, on arrive même plus à savoir à quoi elle ressemble pour de vrai.
Là ou elle est vraiment allée trop loin c’est le jour ou elle a dévoilé cette pochette de “Born This Way”, le visage méconnaissable, la faute à des faux-implants. Là, j’ai décroché. Au début j’ai trouvé ça fun. Et puis le “c’est mon vrai visage j’ai toujours été comme ça“, m’a juste fait doucement rigolé. Ok, t’es Lady GaGa, mais c’est pas la peine de prendre tout le monde pour des jambons !
C’est quoi la prochaine étape ? Te raser le crâne (ah non déjà fait!) Te coudre les paupières ? Te faire enlever les lèvres ? Ou alors te faire un trou dans la joue ?
2. Provoquer mais pourquoi ?
Pour faire parler de soi, c’est simple faut choquer. En soi, ça ne me dérange pas. Un scandale de temps en temps, ça fait plaisir aux feuilles de choux, et ça nous donne un peu de lecture dans le métro le matin. Mais, là c’est devenu la marque de fabrique de Lady GaGa. Sexe, religion, sexe et religion encore sexe et encore religion… Aujourd’hui c’est devenu un bon moyen de promotion pour elle. On m’a dit un jour “il n’y a pas de mauvaises promo”. La nana, elle a donc pris le mot au pied de la lettre pour finalement s’assurer un scandale par semaine, et par la même occasion elle a de quoi faire parler d’elle pour les 5 ans à venir.
3. Tendance naturiste ?
On connait toute l’anatomie de Lady GaGa. Ça aussi c’est devenu une marque déposée presque chez elle. On ne compte plus les couvertures et les photoshoot à poil. Et je pense qu’aujourd’hui la sensation d’un vêtement sur sa peau doit la bruler au huitième degré. Pourquoi apparaître nue seulement dans les photos promo…non Lady GaGa prône la politique du Nue presque intégrale en toutes circonstances.
4. Do It Like Madonna.
Germanotta n’a pas inventé la poudre, et elle n’a pas inventé grand chose non plus niveau image ou musique, puisque que comme tout le monde le sait, son grand rêve est d’être la Madonna de la génération 2010. L’Inspiration est signe d’admiration. Et Lady GaGa admire tellement Madonna, qu’elle n’hésite pas à reprendre en masse toute la symbolique de la Ciccone.
Ca commence par Téléphone : Oups physiquement elle ressemble étrangement à Madonna. Normale, c’est une sorte d’hommage. OK. Puis “Alejandro” : Oups, ça me fait penser à quelque chose ce clip… “Vogue” bien-sûr ! Et the Cherry On The Cake : “Born This Way”, qui fait plus qu’évoquer “Express Yourself”. Et pour ce qui est de Judas son prochain clip, Lady GaGa explique en gros qu’elle incarnera une sorte de Marie-Madeleine qui fricotte avec “Judas“, qu’elle aime d’amour. Déjà on sent l’ambiance “Like A Prayer”.
Je veux bien que la demoiselle admire au plus haut point la Madonne (qui ne peut pas l’admirer), mais il y a des limites à ne pas dépasser… On frôle le plagiat presque…
5. Dégonfle meuf.
“Laissez-moi vous dire quelque chose. Si vous m’arrachez les cils et la perruque, ainsi que mes chaussures, mon soutien-gorge, et tous les vêtements que je porte, et que vous me mettez derrière un piano avec un micro, je vous ferai quand même chialer“. C’est ce qu’on peut lire dans les pages du NME. Bien tiens justement, c’est bien ce qu’on voudrait ! MAIS, le souci c’est que 1. On n’a rien à t’arracher puisque tu ne portes rien. 2. Ce serait cool de t’entendre chanter QUE EN piano-voix parce qu’on sait que t’as une putain de voix. 3. Malheureusement on ne pleurera pas. Pourquoi ? Parce que les larmes viennent du cœur, et que t’es une putain de comédienne qui a tout compris à comment on fait pour manipuler les oreilles des gens.
Et puis chérie, OUI TU ES UN PRODUIT MARKETING. C’est grâce à ton image sulfureuse que tu fais vendre, et non pas grâce à ta voix. En vrai, Lady GaGa s’est fait prendre dans son propre piège. Et Oui, on peut aller se faire foutre.
Trop c’est trop. “Si tu t’arrêtes, tu perds tout”. C’est ce qu’elle doit se dire la Miss, c’est peut-être pour ça qu’elle en fait des tonnes. Histoire de ne pas perdre la main mise sur le monde de la musique. Le souci, c’est que là on arrive à saturation… Je suis arrivée à saturation. Oui, elle est forte Lady GaGa. En deux ans elle a mis le monde à ses pieds. Elle a pris d’assaut toutes les radios, et elle renvoie les autres stars au tapis. Nos Bitchs préférées à nous (Madonna, Britney Spears, Christina Aguilera), font aujourd’hui pâle figure…