On y était : Liam Finn à la Boule Noire
Vendredi 17 juin, Liam Finn débarquait à Paris pour un concert unique en France. L’occasion ne devait donc pas se louper. Il investissait l’intimiste Boule Noire, et si la salle n’était pas bondée, en revanche les spectateurs présents étaient tous largement tout acquis à la cause du barbu neo-zélandais. Multi-instrumentiste, Liam se révèle aussi à l’aise dernière une batterie qu’avec sa guitare. Artiste à la folie douce, il suffit de quelques minutes pour se rendre compte, que c’est seulement en photo qu’il paraît timide et introverti. Sur scène, l’affaire est tout autre. En effet, il se lâche complètement et donne une toute autre lecture au titre de ses albums.
Si, I’ll Be Lightinning (2008) et FOMO (2011) nous laissent facilement glisser vers le terrain de la mélancolie, en revanche les versions live sont franchement énergiques…. Pour cause, le garçon donne tout de suite le ton de la soirée : au premier morceau il se lance dans un terrible solo à la batterie, qui d’entrée nous assourdit et nous met dans l’ambiance. On le sait donc, ça va jouer fort ! Et ce fût en effet le cas, et le public ne s’y trompe pas, le musicien et ses deux acolytes du soir (son frère et à la deuxième batterie, et son deuxième compère à la guitare) ont d’emblée mis l’ambiance et emporté avec eux l’audience présente.
Tout au long de la soirée, Liam Finn jouera les titres de son premier et de son deuxième album qu’il venait présenter. Et toujours avec la même énergie, il passera de la guitare à la batterie de manière forte impressionnante. Il disait aimer jouer de tous les instruments lorsqu’il enregistre ses albums, on a la preuve sur scène que le garçon est un véritable orchestre à lui tout seul. Si le set est enflammée (le pic sera atteint avec le très puissant et étrange “The Struggle“), on notera deux pauses “émotions” lorsque le groupe joue “Gather To The Chapel” et “Remember When“.
Apparemment, le garçon et sa bande revient à Paris en novembre prochain. Je ne peux que trop vous conseiller de venir le voir. Claque assurée.
Rdv sur le site du Cargo, histoire de vous faire une idée du concert.