On y était : Alela Diane et Mina Tindle au Trianon
Alela Diane est une prêtresse chamane je crois. Pas d’autres explications, car à chaque concert, le public a le droit à un véritable voyage spirituel loin de tout. On ferme les yeux, et l’espace d’une heure et demi on est transporté dans une autre dimension. L’âme est apaisée, l’esprit aussi. C’est ça la magie Alela Diane. Allez savoir ce qu’il y a dans la voix de cette jeune américaine qu’on penserait descendu tout droit d’une tribu indienne. Moi, je pense qu’elle est magicienne, sorcière, en tout cas elle est mon gourou. Et comme tous les adeptes présents nombreux au Trianon on a été charmé par la classe à la froide et magnétique de la chanteuse. Peut-être est-ce la voix surnaturelle qui ensorcelle. Ou les accords simples et répétitifs de sa guitare sèche. Ou alors serait-ce les compositions aux fausses d’allures d’incantations. Ou c’est un tout. En sortant d’un concert d’Alela Diane, on se dit d’abord que c’est trop court. Ensuite on se demande pourquoi elle n’est pas plus connue. Et enfin on se dit que le folk est le plus beau style musical qui existe. Il ne triche pas, ne pardonne aucun faux-pas, c’est de l’émotion à l’état pur, et de l’émotion Alela et ses Wild Divine en ont donné.
Tout comme Mina Tindle qui ouvrait, en première partie de soirée. Elle aussi a subjuguée le public qui était acquis à sa cause au bout de trois titres. Elle commence seule à la guitare, puis en groupe elle présentait son album aux allures folk-mais-pas-trop. Timide aux premiers abords c’est quand elle chante qu’elle se libère la jeune fille, et une fois les chevaux lâchés, on se dit qu’elle ira loin. Nous, en tout cas on est séduit.