Nathaniel Isaac Smog: la science des rêves
On est sur un blog de Folk à la base pas vrai ? Donc ne soit pas étonné lecteur d’amour par le fait que je vais de nouveau te parler…de FOLK ! Mouai… en même temps, c’est plus que ça…entre de l’indie, du folk et de la pop. Laissons tomber, en fait je vais pas coller d’étiquette à mes amoureux du moment. Connais-tu Nathaniel Isaac Smog ? Non, parfait ! Je vais t’en parler et ma mission (que j’accepte) est de te le faire kiffer comme disent les djeun’s une fois arrivé à la fin de cet article.
Déjà comme nom de groupe on ne peut pas faire mieux. Trois raisons ultra personnel (on est sur un blog, donc forcément je parle de moi!)
Nathaniel = si j’ai un fils un jour, je voudrais l’appeler comme ça tellement j’adore ce prénom (ou je l’appelle Hayden mais pour une autre raison)
Isaac = je pense à Chris Isaak forcément que j’aime d’amour…je sais je fais des raccourcis un peu rapide (tu devrais m’entendre chanter Wicked Game un jour, en duo avec Emma ça vaut le détour!)
Smog = je pense au groupe de Bill Callahan, et à ma fâcheuse tendance à toujours être dans le brouillard. Et moi ça me parle, vu que j’ai des particularités particulières : celle d’avoir un train de retard pour comprendre ce qu’on me raconte, et celle d’être toujours un peu paumée constamment. (Yeah I’m proficient… Smog en anglais = brouillard)
(Et puis…bah ils portent tous des chemises à carreaux, et en fille futile que je suis, je suis sensible à la chemise à carreau, élément indispensable selon moi pour être un VRAI indie-folkeux)
Trêve de plaisanterie, soyons sérieux…
La première fois qu’on entend parler de Nathaniel Isaac Smog c’est par le biais du concours CQFD, véritable pépinière de talents où décidément ne sont sortis que des Ovnis. Entre Cascadeur, Jil Is Lucky, Cocoon, et Syd Matters, les fans de musique de la catégorie « tête dans les étoiles » sont servis. D’ailleurs Nathaniel Isaac Smog, ça me fait un peu penser à Syd Matters. Comme eux, à la base c’était un projet solo qui au fil du temps et devenu un groupe.
Pas étonnant de les voir assurer leur première partie. Comme eux ils ont tendance à créer des mélodies d’une douce mélancolie, celles qui bercent les oreilles, reposent l’esprit et t’embarquent pour un voyage sur la lune.
Pas étonnant non plus de voir Remy Alexandre, l’un des membres de Syd Matters à la production du premier EP du groupe. On retrouve d’ailleurs des constantes de Syd Matters, dans Nathaniel Isaac Smog : claviers un peu vintage, piano, guitare légère, flûte traversière, harmonies vocales. Beauté divine.
Le groupe a déjà sorti un premier EP en 2010 : Requiem for a Happy Life. T’as compris, chez eux pas de songs larmoyantes, même si moi j’ai un peu versé ma larme en écoutant Sleepwalker (justement, la flûte traversière est tellement belle sur cette chanson, que j’ai pas pu empêcher les gouttes de perler sur mes joues…Et puis, oui c’est vrai j’ai grave la larme facile).
Cet EP c’est un recueil de ballades oniriques, planantes et entêtantes, un voyage sans filet dans les voûtes interstellaires desquelles on n’a pas trop envie de repartir.
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