MaMa Event : focus sur Yan Wagner et Botibol
C’est frustrant de ne pas pouvoir être partout à la fois. Il y avait pleins d’artistes que je voulais voir absolument ce vendredi, deuxième et dernier jour du MaMa Event : Yan Wagner, Botibol, Lescop, BRNS, The Aerial, Botibol.
La dernière fois que mon chemin a croisé celui de Yan Wagner, c’était en 2011, pendant le tribute à Jacno à la Cité de la Musique. Coup de cœur immédiat pour cette voix caverneuse et le magnétisme qui se dégage de sa personne. Il faudra attendre la fin de l’année 2012 pour que je puisse enfin l’écouter de nouveau en live. Cette fois, ce sont des titres bien à lui que le garçon chante. Quelques semaines auparavant il a publié son premier album, sans doute l’un des meilleurs albums de l’année. Son set, il le commence très fort avec son tube : “Forty Eight hours”, un clin d’oeil évident à New Order. Le concert de Wagner sera court, trente minutes montre en main. Frustrant. Finalement ce sera une très bonne mise en bouche avant son futur concert à la Cigale le 11 novembre prochain (dans le cadre du festival des Inrocks). Les novices ont pu découvrir en live les titres de Forty Eight Hours, notamment “Changed“, “le Spleen de l’Officier“, “Vanished”, les fans de la première heure on eu le plaisir de redécouvrir les anciens morceaux “Lovesick”.
Changement radical de style avec Botibol. On passe de l’électronique pure à un folk-pop épuré. Le groupe ferme le programme du O’Sullivan Backstage, le bar le plus détestable du 18ème, sachez-le. C’est passablement irrité qu’on pénètre dans l’enceinte, énervé par le service d’ordre inutile qui filtre à l’entrée (je ne savais pas qu’on se rendait au VIP Room). Heureusement, les mélodies rêveuse et la voix de Vincent Estaven nous calme immédiatement. Univers mélancolique, onirique, rêveur. On trouve là aussi, que le set est beaucoup trop court. Le temps de bien planer que le concert est déjà fini. Deuxième frustration.