On a écouté : Somewhere Else de Indians
Décidément, de bien belles choses nous proviennent Le garçon qui se cache derrière le projet Indians est danois, Soren Lokke. Ne me demandez pas de prononcer son nom, je serai incapable de le dire. Un multi-instrumentiste doté d’une voix envoutante, le garçon nous avait déjà emballés avec Let Me Play Your Guitar. Quelques mois plus tard il revient avec un album, Somewhere Else, une pépite qui incite au voyage intérieur. Somewhere Else évoque les plaines lointaines, les grands espaces, la nature. Mais pas que. Soren n’est pas un nouveau venu sur la scène indie-folk. Après dix ans d’aventure en groupe, il se lance en solo. Cet album il l’a fait seul. Tout seul de A à Z. Un album éclectique, assumé et tout en réverb.
Indians a l’intelligence de marier les ambiances. D’un tempo lent on passe un morceau plus rythmé, les synthés se mêlent aux guitares subtiles. Arrangement minimal, émotion maximale. On pense bien entendu à Bon Iver, mais aussi à Chris Garneau surtout lorsque le garçon s’installe au piano. Ses ballades hérissent les poils, des frissons nous parcourent le dos lorsqu’on entend les premières notes de « Lips, lips, lips ».
Somewhere Else s’ouvre sur le contemplatif “New”. Il y a quelque chose d’assez apaisant quand on écoute cette chanson qui monte progressivement en intensité. Que ce soit derrière les machines qu’il bidouille (“Reality Sublime“) ou simplement en guitare voix comme sur “I am Haunted”, l’émotion est là. On sent un Soren à la limite de l’implosion, c’est cette fragilité-là qui touche particulièrement.
A découvrir en live au Point FMR le 13 février. A ne surtout pas manquer.
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