Fête de la Musique : Sarah W Papsun, Hyphen Hyphen, Stuck in the Sound c’était Denfert !
Rien qu’en lisant les noms d’Hyphen Hyphen et Sarah W Papsun sur l’affiche de Denfert-Rochereau, on savait que serait énorme. En vrai, ce sont eux qui nous ont convaincu de ne pas faire la taupe et mais plutôt d’imiter le reste de la France et fêter la musique. Direction le scène le Fair/Ricard S.A Live. Première surprise en arrivant. C’est Hyphen Hyphen qui ouvre le bal. Deuxième : Aline. Troisième : Sarah W Papsun. Clou du spectacle : Les Stuck in The Sound. Aline prit en sandwich entre deux énormes bêtes de scène ? Déjà on a mal pour eux. Connaissant les deux phénomènes et le paquet d’énergie atomique qu’ils te balancent dans la gueule, on se dit que les pauvres d’Aline risquent de se faire légèrement écrasés…. Et ce fût le cas. Hyphen Hyphen, porté par l’incroyable Santa, ont été monstrueux. Ces petits ont déjà tout d’un grand groupe et on les voit déjà faire bouger des Zénith entier. La preuve quand ils demandent à 10 000 personnes de s’accroupir, on exécute…sauf dans le carré pro (Et c’était drôle de voir, qu’on était les seuls blaireaux à ne pas s’asseoir.”Non mais attends, jamais, nous on est VIP quoi“). Aline, forcément quand ils passent après ça, c’est un peu léger. Ok c’est cool. Sur une chanson, parce que sur la longueur, en vrai, on a l’impression d’entre 10 fois le même titre : un fond des Smiths saupoudrez avec du Daho, ajoutez un soupçon de Taxi Girl. Passez le tout au shaker et… on a Aline. Comme tout le monde on avait adoré “Je danse et puis je bois”… mais on est déçus par le reste de l’album. Le live n’y changera rien.
Sarah W Papsun, eux, par contre ne déçoivent jamais. J.A.M.A.I.S . Ils ont donc sans surprise mis le feu à la place. 12 000 personnes qui lèvent les bras, dansent au rythme du set de folie, c’est beau. On a qu’une hâte les concernant, c’est que la France entière les découvre et les écoute. Pour finir Stuck In The Sound n’avait plus grand chose à faire pour séduire un public déjà chauffer à blanc. Ils n’avaient plus qu’à envoyer la sauce.