Les Francos, jour 4
Pour aller vite, je parlerai uniquement de mes deux gros coups de coeur de cette quatrième journée éreintante, mais passionnante ! Le reste, ça se passe sur le blog de Ricard S.A Live.
Changement de registre ensuite avec le grand Axel Bauer. Grand oui. Parce que ce garçon est l’un des rares rockeurs français des années 80 que j’admire (vas-y rigole, je m’en fous). Il était donc hors de question de le rater. L’ex-marin vient présenter Peaux de Serpent, dernier album sorti cette année après une longue traversée du désert. Un album rock intimiste et épuré. Cette ambiance tendue et électrique qui s’en dégage se retrouve d’ailleurs sur scène. Le set d’Axel Bauer sera court et entre chansons du nouvel album aux accents très bashungien, il interprète bien évidemment ses titres les plus célèbres : “Cargo de Nuit” et “Éteins la lumière”. Pour ce dernier titre, tout le théâtre Verdière était debout.
Du côté de la Grande Scène, Gael Faure se lance dans la Cour des Grands. Avant l’entrée en scène de – M -, il est chargé d’assurer l’interplateau. Chaque année, le Chantier des Francos offrent la possibilité à certains artistes de monter sur St Jean d’Acre et affronté la foule. Set&Match, Elephant et Gael Faure étaient, cette année, les heureux élus. Devant un public bienveillant, l’Ardéchois présente deux titres, un très vieux “Tu Me Suivras” et un tout neuf “Traverser l’Hiver“. Choix audacieux mais payant, puisque les 12 000 personnes présentes ont semblé séduit par le chanteur et son guitariste Vincent Brulin.
En vrac :
Lou Doillon a charmé une nouvelle fois son auditoire. Voix sublime, scénographie étudiée. Aucune fausse note.
– M – a été fidèle à son habitude : GRAND. Il a littéralement mis le feu à Saint Jean d’Acre. Une perf qui restera sans doute dans les annales du festival.
over a été chiant. Pourtant on aime son album, sa voix, on loue son talent… mais en live il faudrait faire un peu plus que seulement balancé les titres, aussi géniaux soit-il.