Les Francofolies, jour 5
Mal partout. Dos cramé par le soleil. Peut-être deux kilos de perdus (le régime festival c’est pas mal du tout vu combien de kilomètres tu parcours, à méditer) et un festival qui touche à sa fin. Le report en détail est sur le blog de Ricard S.A Live. Je me contente ici de te parler de mes concerts préférés de la journée :
Chapelle enchantée
Dans cette chapelle Fromentin, lieu où se déroulait les Folies Matinales, il se passait chaque matin de bien jolies choses. Dommage, rare ont été les journalistes (plus rares ont été les blogueurs) à venir y jeter une oreille. Tant pis pour ceux qui ont loupé AuDen, Rosemary Standley et Dom La Nena. J’écrirai un billet spécial pour le premier parce qu’il mérite que j’en écrive des tartines. Vous connaissez tous ma faculté incroyable à fondre comme neige au soleil pour les folkeux qui chante les amours brisés, morts et foirés ? Ben voilà, AuDen c’est un peu ce qu’il fait. En français, sur des arpèges romantique, il pose des textes poétiques comme il est rare de trouver aujourd’hui. Ce jour-là il était seul avec sa guitare, ses deux micros (tu sais que j’aime les folkeux seuls devant leur micro), ses chansons tristes, ses effets de voix, et cette chanson “L’Etourdi” qui m’a complètement eue… Je crois que Lame De Son a tourné une session avec lui, j’ai déjà réservé un paquet de mouchoirs entier juste pour le visionnage. Après une première partie remarquable, le concert qui suit ne pouvait être qu’exceptionnel. Il l’a été. Forcément, lorsqu’on associe deux femmes aussi douées que Dom La Nena et la délicieuse Rosemary Standley, le résultat ne peut être que magique. Chants traditionnels, country, religieux, folk, elles chantent tout et dans toutes les langues. Scénographie millimétrée et épurée. Mélange des voix parfait. Moment suspendu.
L’enfant du pays.
Sur la Grande Scène, le seul concert qui m’intéressait vraiment était, forcément, celui de Lescop. Rodé et bien entraîné par une tournée qui n’en finit plus c’est un Lescop beaucoup plus à l’aise sur scène que l’on retrouve, et pas intimidé du tout par l’immense espace qui s’offre à lui. Il chantera son premier et remarquable album, avec sa collection de tubes devant un public qui finira tous les bras en l’air.
En vrac :
Rufus Wainwright m’a fait rire et pleurer à la Coursive
Mai Lan m’a remise d’aplomb avec ses chansons enjouées
Toys m’a envoûté avec son électro classieuse. Les dignes héritiers de Air.
Woodkid m’a fait l’effet d’un puissant somnifère. Imparable
Airnadette m’a fait redevenir une gamine de 10 ans. Merci.