Francofolies 2013 : “Le jour où je suis devenue Francos Reporter…”

Cette année, les Francos m’ont demandé d’intervenir devant les Francos Reporters, une bande de joyeux gamins qui rentrent dans la peau de journaliste le temps du festival. J’en ai rencontré certaines d’entre eux. Très belle rencontre. A la fin de l’entrevue, je leur ai proposé d’écrire quelques lignes sur leur expérience. Voici le reportage de Marie, une jeune fille plein d’entrain et de dynamisme… de 14 ans seulement.

Il y a quatre mois, je suis devenue journaliste. Mais attention, pas n’importe quelle journaliste, loin de là ! Je suis devenue Francos Reporter. Qu’est-ce, me demanderiez-vous ? Et bien, être Francos Reporter : c’est écrire des articles pour le blog, que dis-je, NOTRE blog, sur les artistes et le personnel du Chantier des Francos et des Francofolies. Bien évidemment, je suppose que vous connaissez tous le festival des Francofolies. Mais le Chantier des Francos est moins connu. En fait, le concept de ce « Chantier », c’est de perfectionner les talents des petits artistes au cours de séance de coaching avec des pros. Plutôt sympa, non ? Cette année, nous avons pu retrouver des groupes comme Eléphant, Granville ou Super Pop Corn. Mais aussi des artistes solo comme Mathilde Forget, Gaël Faure ou Yan Wagner.

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Pendant ces trois premiers mois, Eric Pasquier, l’intervenant en presse écrite, nous a appris à interviewer et écrire un compte rendu de concert. J’ai eu la chance d’interviewer : le super groupe, Super Pop Corn; le coach scénique Christophe Gendreau (ancien membre des Wriggles souvenez vous!); le manager de Gaël Faure, Thomas Barbier et un des neuf membres du Centre Chorégraphique National, Olivier Jarricot. Mais toutes ces interviews n’étaient qu’un entraînement face à ce qui m’attendait pour le mois de juillet…

Les intervenants nous préviennent avant l’arrivée du festival : tout va s’accélérer. Effectivement, les interviews se préparent minutieusement avec Mathilde, les artistes à interviewer sont plus exigeants (et pas souvent à l’heure), les allées-retours entre l’école Dor, la Salle de Presse, la Coursive et le Casino se font aux pas de course… Bref, tout le monde s’active. J’obtiens les interviews du jeune MALO’, de Yan Wagner, de Gaël Faure, de Fauve ≠ et de Lilly Wood & The Prick (qui ont d’ailleurs mis à jour leur GPS – la Rochelle, c’est pas en Bretagne). Mais les Francos Reporters gardent toujours leurs petites habitudes de calme : l’instant canapé rouge le matin, les sandwichs et les cookies de la Mie Câline… Avec la folie du festival, il est difficile de ne pas être vite stressé. Mais il est bon d’être entourée d’agréables personnes.

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Ce que j’ai retenu de ces quatre merveilleux mois, c’est que je veux définitivement devenir journaliste. J’ai retenu l’importance du travail en équipe dans les médias, la patience nécessaire à avoir. Le fait d’être traitée comme une professionnelle m’a fait grandir plus que je ne le pensais. Cette expérience m’a changé, elle m’a appris à attendre, à écouter, à comprendre. Grâce à toutes les personnes présentes lors de ce projet, j’ai su voir le monde différemment. Ça fait très cliché dis comme ça, je vous l’accorde ! Mais c’est la vérité. En faisant ce stage, je ne pensais pas qu’autant de complicité se créerait. Ce stage a dépassé toutes mes attentes. Je remercie du fond de mon cœur, toutes les personnes qui ont créé et qui ont fait vivre ce projet. L’aboutissement de cette aventure m’a apporté, et m’apportera beaucoup, j’en suis sûre.

Marie GACHES, 14 ans, ancienne Francos Reporter.