Photoreportage : Rock en seine, jour 2
Pour commencer, pardonnez-moi. J’ai fait l’impasse sur Fauve. Mais je me dis que le monde entier tout Paris y était donc pas la peine d’en parler.
In The Valley Below. On est partagé à Rock en Seine. Gros crush pour Swann, pas gros crush pour Mathilde. J’ai assez été emballé par les mélodies hypnotiques et l’atmosphère dark mais romantique de leurs chansons.
Rapide saut à la scène de la Cascade pour Hola a todo el mundo. Folk et psyché. Ambiance hippy cool. Mention spécial au chanteur du groupe. Il remporte le concours du meilleur look du jour!
Eugene McGuinness a bien commencé son set. On l’attrape en cours de route, alors qu’il termine “Video Games”. Quelques vieux morceaux, des nouveaux, annonciateurs de la sortie prochaine d’un nouvel album. Le public ne semble pas vraiment emballé par le rock aux accents rétro.
J.C Satan, parfait défouloir pour sortir toutes les énergies négatives! Ca saute, ca boit, ça maltraite les instruments, c’est du punk comme on ne sait en faire qu’à Bordeaux. Et on aime ça.
Ambiance radicalement différente sur la scène de la Cascade pour La Femme. Le public est très très nombreux… Débauche d’énergie de la part du groupe ultra communicatif. Impossible de ne pas imiter leurs pas de danse étrange, ni de chanter avec eux “Sur la Planche”, ou les paroles tellement absurdes qu’elles en deviennent géniales de “Antitaxi”. On ne change pas les bonnes habitudes : le groupe s’offre une petite virée de surf sur la foule. Ils sont fous, on vous l’a déjà dit.
Étrangement Black Rebel Motorcycle Club ne semble pas avoir vraiment emporté la foule avec eux. Le public est nombreux mais parsemé et… assez calme. Pourtant, en face le groupe envoie du lourd.
Nine Inch Nails et son rock sombre était hyper attendu. Pas fan de la première heure, j’avoue avoir totalement succombé. Jeu de scène parfait, ligne de basse à la fois lourde et sexy, un Trent Reznor absolument magnétique… Et l’envie que le live ne s’arrête jamais.
Phoenix a beau dire qu’ils sont heureux d’être de retour à Paris… Ça ne s’est pas trop vu. Le groupe fait le taf, certes, égrène leurs tubes (à vitesse grand V), sans vraiment avoir l’air de prendre du plaisir à être sur scène. Le set ne change pas d’un concert à l’autre, ils l’enchaînent mécaniquement… Déception de les voir si blasés… et qu’est-il passé par la tête de Thomas Mars pour que le garçon s’allonge sur la scène, en plein milieu du set ?