Paris : les concerts à ne pas manquer en octobre

Après un petit mois de septembre , voici un gros, très gros mois d’octobre. Beaucoup de concerts, pour tous les goûts, le retour de Madame Lune, le Mama Event qui investit le 18ème arrondissement, Johnny Borrell (*soupir d’adolescente*) en solo et son ex-comparse Pete Doherty qui s’amuse à tester toutes les salles parisiennes. Bref, on est gâtés.

Le 9 octobre, Nouveau Casino, GARCIAPHONE

Pourquoi y aller ? Parce que le fantôme d’Elliott Smith plane au dessus du groupe et surtout parce qu’il s’agit du tout premier concert parisien… et comme toutes les premières fois, c’est forcément incroyable.

Le 10 octobre, La Cigale, VON PARIAHS

Pourquoi y aller ? Des titres nerveux, tout en tension. Ils mélangent habillement énergie punk, phrasés mélodiques et sonorités eighties modernisées. Le trait d’union musical entre l’héritage du passé et le présent. Punk et pop. Violent et impétueux. Une singulière brutalité qui se retrouve sur scène.

Le 15 octobre, La Flèche d’Or, MARIE-FLORE

Pourquoi y aller ? La petite protégée de Peter Doherty possède quelques pépites dans sa guitare. En électrique ou acoustique, il s’échappe de l’univers de la chanteuse quelque chose de doux, triste, mélancolique mais terriblement beau.

Le 17 octobre, la Java, LADYLIKE LILY

Pourquoi y aller ? Sous le nom de scène de Ladylike Lily se cache Orianne Marsilli, une jeune auteur, compositeur, interprète, qui baigne dans le monde de la musique  depuis son plus jeune âge. Avec une mère harpiste, impossible d’y échapper. C’est très tôt qu’elle apprend à jouer de la guitare, un instrument qui ne la quittera plus jamais. Folk obscur, univers sombre mais poétique, impossible de ne pas craquer pour l’univers étrange et pénétrant de la Bretonne.

Le 18 octobre, Théâtre de l’Atalante, ANITA DRAKE (MAMA EVENT)

Pourquoi y aller ? Anita Drake c’est le projet de Dot, une bombe incendiaire d’un mètre 80, et Manu, the charming man. Un E.P sorti un peu plus tôt dans l’année, un univers en noir et blanc et une collection de titres aussi vénéneux que classieux. Du rock crade, roots, blues et sexy à souhait, bref du rock comme on aime.

Le 20, la Maroquinerie, JOHNNY BORRELL

Pourquoi y aller ? Parce que l’ex-leader de Razorlight s’offre une escapade solo. Son premier album Borrell 1 est pour le moins étonnant : rien à voir avec Razorlight. Oublions le rock brulant, pour un rock’n’roll rétro. On a presque envie de dire Buddy Holly sort de ce corps… quoique non, c’est plutôt pas mal qu’il y reste. Bref, à voir comment le sulfureux Johnny Borell défendra cet album sur scène.

Le 22 octobre, Point Éphémère, WALL OF DEATH 

Pourquoi y aller ? .Rien à voir avec du métal ou un truc dans le genre, c’est un mélange entre hard-blues et du rock psyché. Mélange assez heureux qui fonctionne plus que bien.

Photos en Une : Joëlle Rasoarivelo (plus de photos de Wall of Death ici  http://www.pixbear.com/portraits/wall-of-death-portraits.html)