Imagine all the people living life in peace

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11h30, mercredi 7 janvier. Rue Nicolas-Appert, Paris. L’équipe de Charlie Hebdo est en conférence de rédaction hebdomadaire. Deux hommes armés de kalachnikov pénètrent dans les locaux et commettent une tuerie effroyable. 12 victimes, parmi lesquelles Stéphane Charbonnier (Charb), directeur de la publication, les caricaturistes Wolinski, Cabu, Tignous, Bernard Maris.

12 morts mais 66 millions de blessés. “La France est aujourd’hui sous le choc qui est celui d’un attentat terroriste, ça ne fait pas de doute, et par rapport à un journal qui avait été plusieurs fois menacé. Dans ces moments-là, il faut faire bloc”, déclare rapidement le Président François Hollande, qui s’est rapidement rendu sur les lieux du drame.

La France fait bloc. Rapidement, une vague d’émotion vive et forte submerge le pays. Les “Je suis Charlie” abondent sur les réseaux sociaux pour soutenir les 12 héros assassinés. On dénonce “une attaque contre la liberté et la démocratie”, l’atteinte à la liberté de la presse, à la liberté de pensée. La France se sert les coudes, elle descend dans la rue pour rendre hommage aux victimes. A Paris, ils sont plus 35 000 à s’être rassemblés place de la République. 10 000 à Lyon, à Rennes, à Toulouse, 7 000 à Marseille, 5 000 à Bordeaux et un peu partout dans l’Hexagone.

Mais la vague d’émotion et de soutien traverse vite les frontières de l’Hexagone. Plusieurs événements et rassemblements sont organisés devant les grandes villes et ambassades françaises à l’étranger. Des pancartes “Je suis Charlie” s’affichent à Berlin, Vienne, Lima, Buenos Aires, Londres, Montréal, Bruxelles, Rio de Janeiros, New York. Les hommages se multiplient et continuent. La France, quant à elle, déclare ce jeudi journée de deuil national et annonce qu’un moment de recueillement sera observé dans tous les services publics. Les drapeaux seront mis en berne sur les bâtiments et édifices publics dès aujourd’hui et ce jusqu’au samedi 10 janvier inclus, en mémoire de nos héros assassinés pour avoir défendu la liberté d’expression. Je suis Charlie. Nous sommes toutes et tous Charlie.

Via LesFillesAbuzzent.