Conversation autour de The Tallest Man On Earth
J’ai écouté le nouvel album de The Tallest Man On Earth, Dark Bird is Home. Il était deux heures du matin, entre un vendredi pluvieux et un samedi gris. Une partie de moi a aimé, l’autre non. Du coup, plutôt que d’écrire une chronique banale, voici la retranscription presque fidèle de la conversation qu’on a eue, moi et moi, autour d’un thé à la menthe du Maroc.
- Oh mon dieu !
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Quoi ?
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Il y a un nouveau Tallest Man On Earth !
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Ah oui. Alors, t’as aimé ?
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Euh…
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Quoi ? t’as pas aimé ?
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Non, c’est pas ça.
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Quoi alors ?
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Bah, je suis déçue. J’attendais cet album avec tellement d’impatience… J’ai l’impression qu’il est un peu bâclé ce Dark Bird is Home…
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Il a tout de même mis trois ans à le pondre cet album…
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Oui, j’ai l’impression qu’il a voulu en faire trop cette fois et qu’il en a pas fait assez au final. Peut-être que lui aussi voulait sortir du cliché du “songwriter à la guitare” mais en restant bien dedans quand même. Il a le cul coincé entre deux chaises, tu vois…
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Ah tu parles de la chanson d’ouverture Fields of Our Home, avec cette montée un peu trop brutale à la fin ?
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Oui et puis je trouve les chansons trop simplettes, j’ai l’impression d’entendre un album de Bob Dylan.
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Et c’est une mauvaise chose ? Enfin, on sait depuis toujours que c’est un peu son modèle.
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Oui, mais là, c’est trop évident. Trop bobdylanesque, genre Darkness of the dream pourrait être un titre de l’album Time are a-changing… ou non une démo parce que là aussi, j’ai l’impression que le titre n’est pas fini… Et puis, Slow Dance, on dirait une chanson d’un folkeux pour midinettes… Du folk de plage…
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Je te trouve un peu dure, il y a de magnifiques chansons, Dark Bird is Home est superbe.
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Oui c’est vrai, mais c’est pas beaucoup sur dix titres.
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Et Timothy ne te donne pas des envies d’ailleurs, comme par exemple galoper dans les plaines écossaises, cheveux au vent. Tu n’aimes pas ce superbe violon ?
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Oui, enfin si on enlève les “oh oh oh” très coldplay… c’était presque ça.
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Donc tu ne changera pas d’avis…
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…