Fête de l’Humanité : une mise en bouche signée Théodora et Youssoupha

FESTIVAL – Ce n’est pas parce que c’est la rentrée que la saison des festivals est terminée ! Cap sur la Fête de l’Humanité ce week-end.

Cette après-midi signe ma première plongée dans le monde merveilleux de la Fête de l’Humanité, ce festival mythique qui réunit tous les Franciliens engagés le temps d’un week-end. Première plongée, oui, car je vais pouvoir suivre tout le festival jusqu’à dimanche soir !

Premiers pas dans la Fête de l’Humanité, croque-monsieur et “Boss Lady”

C’est après une petite marche de 45 minutes depuis la gare de Brétigny que j’arrive enfin à la fameuse “Base 217” du Plessis-Pâté, qui accueille depuis quelques années la Fête. Arrivée qui se fait en bonne compagnie puisque le lieu est littéralement bondé. Je mets encore 45 autres minutes à rentrer dans la zone ! Résultat : je manque de peu le concert de Adé, mais bon, apparemment c’est la joie des festivals !

Pas question de traîner désormais, et après un croque-monsieur (8€ tout de même), je file voir Théodora, le phénomène musical actuel, celle qui est sur toutes les lèvres. Et c’est clair que, peu importe si l’on y est sensible ou pas, la “Boss Lady” a conquis son public. Sur scène, accompagnée de danseurs et danseuses, elle enchaîne ses tubes “Zou Bisou”, “Fashion Designa” et bien sûr, “Kongolese sous BBL”, repris en cœur par le public. Une petite heure de concert bien remplie, face à un public comblé venu nombreux. L’occasion aussi de marquer son engagement, la chanteuse arborant une tenue floquée Free Congo et on ne manquera pas de remarquer aussi les drapeaux palestiniens dans le public.

Un passage express dans le “village du monde” et Youssoupha

Une fois le premier concert terminé, pas question de traîner, je file vers la scène Zebrock – Nina Simone sur laquelle se produit à 20h30 le rappeur congolais Youssoupha. Mais pour y arriver, je traverse le “village du monde” de la Fête de l’Huma, où sont présents différent pays et états. On peut y découvrir leur culture, leurs combats et les soutenir en achetant de l’artisanat local. Cette année, la Palestine est évidemment particulièrement mise à l’honneur, dans le contexte de la guerre à Gaza. Je n’ai pas le temps de m’y arrêter, mais ce sera l’occasion d’y retourner !

On ne présente plus Youssoupha, qui venait ce soir défendre son septième album studio Amour Suprême. Entre textes engagés, flow enflammé et ambiance de folie, Youssoupha occupe la scène comme s’il y était né et entraîne son public, jeunes et moins jeunes, fans et moins fans. Le concert se termine sur deux chansons, l’une pour son fils et l’autre pour sa fille, deux morceaux très émouvants qui clôturent un concert énergique par une note plus calme.

Et c’est déjà la fin pour moi de cette première soirée ! Je décide de ne pas m’éterniser davantage pour garder de l’énergie pour le lendemain… Mais je m’arrête quand même prendre un bon coca bien mérité à un stand : résultat 9€ de moins sur le compte en banque… Décidément, demain, je m’organise mieux !

Texte et photos par Lou Geniller