Le Café de la Danse à guichets fermés pour Él Mató a un Policía Motorizado
COMPTE RENDU – Él Mató a un Policía Motorizado, groupe d’indie pop/rock argentin, a donné un concert sold out au Café de la Danse, à Paris, dans le cadre de sa tournée internationale.
La soirée s’annonçait déjà chaleureuse. Comme nous étions en avance, nous nous sommes installés dans un bar juste à côté du Café de la Danse. Deux Espagnoles, qui nous ont entendu parler espagnol, se sont approchées pour nous dire qu’elles allaient au même concert. Nous avons finalement passé l’attente ensemble avant de nous diriger vers la salle.
La salle était pleine et l’on entendait beaucoup d’Espagnols (en tant qu’Argentine venant tout juste de m’installer à Paris, ça m’a fait du bien). Le public, enthousiaste, semblait impatient de voir le groupe.
L’ovation de Paris pour Él Mató
Él Mató a un Policía Motorizado est né à La Plata (Argentine) en 2003. Le groupe est composé de cinq musiciens : Santiago Motorizado (basse et voix), Doctora Muerte (batterie), Pantro Puto (guitare), Niño Elefante (guitare) et Chatrán Chatrán (claviers). Pour cette tournée, ils présentaient notamment des titres de leur dernier album, Súper Terror (2023). Tout en reprenant également plusieurs morceaux emblématiques de Un Millión de Euros (2006), La Dinastía Scorpio (2013), La Sintesis O’Konor (2017). Leur nom, assez atypique, vient d’un sous-titre aperçu dans le film R.O.T.O.R. (1989, Cullen Blaine) qu’ils ont regardé un soir.
De retour dans la salle, l’ambiance était conviviale et joyeuse. Le public, toutes générations confondues, attendait visiblement ce moment depuis longtemps. Vers 20h30, le groupe est monté sur scène, accueilli par une ovation.
Flashs et calme
Sur scène, les membres du groupe étaient plutôt calmes, presque réservés. Mais leur présence est amplifiée par une mise en scène très soignée. Les jeux de lumière (bleus, rouges, verts, violets) et les flashs ponctuels créaient un contraste équilibré entre leur attitude tranquille et l’intensité visuelle du spectacle. Le groupe prenait aussi le temps d’interagir avec le public, quelques mots ici et là, juste assez pour maintenir une belle proximité sans briser l’atmosphère du concert.
Vers 22 h 30, le concert, ainsi que le rappel, touchaient à leur fin. Le public quittait la salle visiblement ravi de la soirée qu’il venait de vivre, encore porté par l’énergie des dernières chansons.
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Texte et photos : Maïa Mendilaharzu