Ladylike Lily, sur les traces de Moriarty…

A n’en pas douter, la France est réellement le nouveau berceau pour le folk. Désormais, les acteurs de cette scène, ce n’est plus Bob Dylan & Co, mais bien Cocoon, Hey Hey My My, ou encore Moriarty. C’est d’ailleurs ces formations bien françaises qui ont ont remis au goût du jour l’américana, la guitare acoustique, et les compositions poétiques et mélancoliques et par la même occasion, ont ouvert la porte à une flopée de nouveaux artistes bourrés de talents. Justement,  une petite nouvelle s’inscrit dans la même lignée que ces monstres de la scène folk : Ladylike Lily. On l’a découvre tout juste, et à l’écoute de ses quelques titres, on sent déjà qu’une belle carrière pourrait se profiler pour elle.

Sous le nom de scène de Ladylike Lily se cache Orianne Marsilli, une jeune auteur, compositeur, interprète, qui baigne dans le monde de la musique  depuis son plus jeune âge. Avec une mère harpiste, impossible d’y échapper. C’est très tôt qu’elle apprend à jouer de la guitare, un instrument qui ne la quittera plus jamais. A 14 ans, elle forme son premier groupe. Les nombreuses scènes qu’elle effectuera lui apporteront la preuve que la musique est pour elle, la seule chose qui compte, et qu’elle en fera son métier.

Son premier projet solo “La Veuve Blanche“, elle le monte après le bac. Puis, c’est entourée d’amis d’enfance qu’elle crée “Youth Less“, un groupe qui chante en anglais des compositions largement teintées de folk américaine et saupoudrée de sauce rock.

Aujourd’hui âgée de 22 ans, la jeune femme a des envies de nouveautés, de rechercher de nouvelles sonorités. Elle se consacre alors à un nouveau projet : LadyLike Lily. Influencée par différentes “Emily” (Emily Haines, Emily Jane White, Emilie Simon, Emily Loizeau, Emiliana Torrini , Emily Dickinson), la jeune femme chante, toujours en anglais, les contradictions de la nature humaine, elle chante les joies, les peines, l’enfance qu’on perd et la pureté qui l’accompagne. L’univers de LadyLike Lily est poétique, doux, les compositions mélancoliques parfaitement portée par la voix  de velours d’Orianne qui n’est pas sans rappeler celle de RoseMary Standley. A l’écoute de ses quelques titres, c’est un frisson qui parcours l’échine. Il n’y a aucun artifice : seulement une guitare, une voix, et un petit bout de femme bourrée de talent. A suivre absolument!

Son MySpace : www.myspace.com/ladylikelily

Sabine Bouchoul