The Rural Alberta Advantage au Pop-Up du Label, cruelle déception
LIVE REPORT – On attendait avec impatience la venue des Canadiens de The Rural Alberta Advantage au Pop-Up du Label lundi soir. On a été quelque peu déçus de la prestation.
Après une première partie assurée par les rock’n’roll Yukon Blonde, les trois Canadiens de The Rural Alberta Avantage grimpent sur la petite scène du Pop-Up du Label. Amy Cole aux claviers, petit orgue et chœurs, Paul Banwatt à la batterie et Nils Edenloff à la guitare et au chant lead se partagent la scène. C’est avec “White Lights” que le set d’un peu plus d’une heure commence, devant un public trentenaire-quarantenaire nombreux et pour beaucoup anglophone.
Une belle setlist
Le groupe joue les titres de son dernier album, The Wild, paru en octobre dernier, mais aussi certains titres de l’album précédent Mended With Gold (septembre 2014), comme “Vulcain, AB” – qui, comme le précise le chanteur, ne parle pas de Star Trek, ou de Hometowns (juillet 2009) avec “In The Summertime” qui est accueillie très chaleureusement par le public. Celui-ci plutôt sage, se laisse aller à chanter en chœur notamment sur “Letting Go”, “Beacon Hill” et la superbe “Brother” – qui parle d’astéroïdes, comme son nom ne l’indique pas.
Une prestation qui ne convainc pas
Malheureusement, malgré le choix des titres et la qualité des compositions, le show nous laisse dubitatives. La voix de Nils est complètement instable et, au fil des titres, penche de plus en plus vers le faux, à en devenir parfois éprouvant pour nos oreilles (pourtant sincèrement pleines de bonne volonté !). On sent qu’il force dans les aigus, risquant de se faire mal (encore plus à lui qu’à nous).
De même, les tempi sont incertains, accélérant, ralentissant, chacun des membres du trio ayant du mal à suivre les autres. On sort de la salle surprises et déçues. Mais on donnera évidemment une seconde chance à The Rural Alberta Advantage lors de leur prochaine date parisienne.