On y était : Kina Grannis à la Boule Noire
Elle débarque en jean et t-shirt. Fraîche comme une fleur, le regard pétillant et le sourire jusqu’aux oreilles. Kina Grannis est une bouffée d’air frais. Sa musique encore plus.
Elle a fait du chemin depuis l’époque des vidéos YouTube. Une époque pas si lointaine. Aujourd’hui, elle a deux albums dans son baluchon, plein de chansons, un paquet de fans. Ce lundi soir, la Boule Noire est bondée. Kina est la première étonnée. On la sent émue mais aussi ravie. Pendant une heure elle parcourt ses deux albums, chante des chansons d’amour (“Valentine”), des chansons tristes (“Winter”), des chansons d’espoir et des chansons personnelles. Mention spéciale à “Forever Blue”, en mémoire à son grand-père décédé. Si on pleure pendant les morceaux, on rigole beaucoup entre chacun d’entre eux. Kina se révèle très drôle, essaie de parler français (“la seule chose dont je me rappelle, c’est pomme de terre”), elle échange énormément avec son public, rit avec eux, les remercie des bonnes dizaines de fois. Communion parfaite entre cette chanteuse si naturelle et ce public si chaleureux .
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