On y était : Julian Perretta au Bus Palladium
Après avoir joué devant une vingtaine de fan (et une cinquantaine de curieux) à la Paris Games Week la semaine dernière, Julian donne l’impression d’apprécier les show à comité réduit avec ce concert privé organisé par Voltage. Seulement une poignée de chanceux on ainsi pu franchir les portes du Bus Palladium à 19h30 ce vendredi 5 novembre. Une heure plus tard, c’est un Julian surexcité qui monte sur scène et commence d’entrée de jeu avec Urgently Needed. Le public est déjà bien réveillé et entonne le refrain avec plein d’entrain ! Il enchaîne avec sa reprise de Phoenix : If I Ever Feel Better ! Puis c’est au tour d’une chanson qu’il dit beaucoup aimer, Stitch Me Up. A la fin de ce morceau, il voit un gros nounours avec une perruque aussi bouclée que ses cheveux, qui a été apporté par des fans, le prend, et nous présente le nouveau membre du groupe. Décidemment Julian est vraiment en forme. Il nous explique ensuite qu’il est très touché par notre présence, et que ce concert sera le dernier de l’année 2010 dans la capitale, voire même le dernier avant son prochain concert parisien le 16 avril 2011. Petit moment d’indignation, puis il nous demande si nous aimons danser?
Quelle question, tout le monde se déhanche depuis le début du concert ! Les premières notes de She’s Got Me Dancing résonnent dans la salle et on sent une vague d’excitation parcourir le public. Cette reprise de Tommy Spark est un vrai succès. L’engouement de cette soirée continue de monter avec 1986, suivie d’une autre reprise : Miss You. Petit évènement particulier, Julian est allé embrasser (sur la joue, on se calme!) une des fans du premier rang, en ajoutant tout de suite après « Ok, I really don’t know why I did that » (« Ok, je ne sais vraiment pas pourquoi j’ai fait ça »). Il nous explique ensuite qu’il a écrit la chanson qui suit quand il était très jaloux d’un garçon qui sortait avec une fille qu’il appréciait… Like I Do. Puis la session émotion de la soirée est arrivée avec Kings & Queens, qu’il dédit encore et toujours à son grand-père (un certain Julian si j’ai bien compris). Tout le monde reprend la chanson, mais cette fois ci dans le calme, ce qui donne un rendu splendide qui émeut énormément Julian qui a besoin d’un petit moment pour s’en remettre. Ce jeune artiste a vraiment le talent de nous transmettre un tas d’émotions pendant ces concerts. Il finit par nous annonce qu’il ne reste que deux chansons… NON. On en a pas eu assez! « I like writting songs about girls »… C’est ainsi que nous est présenté la chanson suivante. Au tour de Ride My Star de remotiver le public. On sent bien que tout le monde profite un maximum de ces derniers instants, avant de long mois sans concert. Pour finir, the last but not the least, Wonder Why! La mélodie commence, tout le monde sait que ce sera LA dernière chanson de la soirée, alors hors de question de ne pas se donner à fond! Pour vraiment combler ses fans (une grande majorité de filles, pour ne pas dire QUE des filles), Julian demande aux personnes qui veulent monter sur scène, pour chanter avec lui, de crier le plus fort possible… Un petit moment d’hésitation se fait ressentir de la part du public, parce que oui, Julian parle anglais, et de nombreux fans ne le comprennent pas. Ce petit blanc est vite recouvert par des cris hystériques! Quatre fans sont choisies dans les premiers rangs et Julian fait tourner le micro (pour notre plus grand malheur, les filles ne le prenez pas mal, mais on ne crie pas dans un micro, on chante!). Et c’est ainsi que bras dessus, bras dessous, c’est achevée cette dernière chanson à Paris!
Textes et Photos : Victoria Exposito