Francofolies #1 : “si j’oserais, je dirais que c’est orgasmique”
En ce premier jour des Francos, j’ai fait un truc de folie. Christophe Maé y est pour beaucoup. Mais, comme c’était le dernier à chanter sur la scène de St Jean d’Acre, va falloir aller jusqu’au bout de l’article pour savoir ce que c’est. Avant, cher lecteur, il va falloir lire en entier le reportage du jour. Encore une fois, je vais le faire sous forme de petites anecdotes.
Tu te souviens des Twin Twin ? Oui, tu ne peux que t’en souvenir vu que j’en parle au moins une fois par moi. Et bien sâche que tous les journalistes n’avez que ce nom à la bouche. “C’est le concert à ne pas manquer“, “faut absolument qu’on arrive à les choper”,”On a des supers photos de Twin Twin“, “l’interview des Twin Twin déchire“, “Twin Twin par-ci“, “Twin Twin par-là“, . Oh la la, fierté dans ma tête ! Et Fierté d’avoir bossé un temps avec eux, et de voir qu’aujourd’ hui ils sont THE GROUPE que tous le monde veut. Minute émotion donc, j’ai presque la larme à l’oeil quand j’écris et quand j’entends tout ça ! D’ailleurs, note que leur concert était complet, et qu’ils ont littéralement enflammé le Théâtre Verdière. Un théâtre, c’est pas trop le cadre adapté pour un concert aussi énergique et loufoque que le set proposé par les trois jumeaux, mais qu’importe, eux ils s’adaptent à toutes les scènes ! Et ils étaient ultra attendus puisqu’ils présentaient une toute nouvelle scénographie avec des projections en fond.
Par contre, un théâtre, c’est parfait pour les Brigitte. Je suis amoureuse de ses filles. Elles sont belles, ce sont des princesses avec des robes toutes en paillent qui restent classe même quand elles sortent un “Brigitte te casse la gueule“, ou “Brigitte nique ta mère“. Et puis, je l’ai déjà dit, mais chacune des chansons de ses deux nanas collent à un moment dans la vie d’une femme : la femme qui veut un gosse, la femme infidèle, la femme qui se fait piquer son homme, la femme qui veut qu’on se batte pour elle.
Pour Lablonde et moi, théâtre ou pas théâtre, rien ne nous empêche de nous déhancher sur de la musique, surtout celle des Twin Twin. Même si on n’est que deux. Ca n’a d’ailleurs pas manquer d’attirer l’attention de deux journalistes avec une caméra. Oui, on a le chic pour s’attirer dans des situations rocambolesques :
” Bonjour vous faites parties de la prod’, demande le journaliste
– Euh…oui
– Vous pouvez enlevez vos pass autour du cou, on vous a vu danser, on aimerait vous posez quelques questions sur les Twin Twin
– Ah..euh d’accord.
On répond bien sûr, et on ne te dira pas c’est pour quelle chaîne, ni quelle émission, on te dira juste que putain qu’est ce qu’on fait pas pour ses trois-là ! Ah, et inutile de nous demander ce qu’on a bien pu raconter, j’en ai aucun souvenir !
On a des obsessions avec Lablonde et quand on a une envie subite de glace, sâche qu’il nous est impossible de penser à autre chose. Ce jour-là on avait envie donc de fraîcheur, et il se trouve qu’on a reperé un glacier absolument fantastique qui fait des glaces maisons à la Piña Colada… 5 boules dans la journée de glaces… si j’oserais je dirais que c’est “orgamisque”.
Tu sais que j’arrête pas de me moquer de Nolwenn Leroy…et ben je vais continuer à me moquer d’elle, mais j’admets quand même qu’elle est vraiment canon, et qu’elle est très bondissante, qu’elle a des chaussures absolument splendides, et un vernis rose/orange qui n’était pas pour me déplaire… Ah et pour la musique ? Ben on repassera. Je dirais juste RIP U2…j’aime pas trop ce groupe, mais j’ai eu mal pour eux, quand elle a repris Sunday Bloody Sunday…
Et…j’ai dansé sur du Christophe Maé… J’aime pas sa musique, ses paroles niaises, la façon de se fringuer (on mélange JAMAIS plus de trois couleurs différentes dans sa tenue…lui c’était au moins 26 couleurs sur sa chemise seulement !) mais il faut dire qu’il se la donne sur scène, et que ses chansons légères et sa bonne humeur est ultra communicatif…et puis il a fait des petits arrangements reggae…du coup ben tu commences par bouger les genoux, puis les hanches, puis tu danses…ou alors peut-être qu’il y avait des trucs bizarres dans le coca…