I heard that you like bad boys…
Dimanche 13 novembre c’était la journée de la gentillesse…Une bêtise ! Comme s’il fallait une journée spéciale pour être gentille. Surtout que personnellement moi, si on me force à être gentille, c’est un peu tout le contraire qui se passe…J’ai envie de faire ma grosse connasse méchante… Bref je raconte ma vie, et ce n’est pas trop ce qui doit t’intéresser. En fait, cette journée de la gentillesse (Pff) m’a donné envie de parler de bad boys Rock’n’roll.
Ben oui, je suis une fille (sisi je te jure), comme toutes les filles j’ai une attirance toute particulière pour les bad boys (les dépressifs aussi, mais ça c’est une autre histoire). Faut pas chercher à comprendre c’est inscrit dans nos gènes, comme l’attirance pour les chaussures beaucoup trop chères et les cocktails sucrés. Sans dec’ qui n’a jamais rêvé de s’enfuir sur la moto d’un rockeur tatoué qui aurait la dégaine de Johnny Depp ?
Voici mon top 5 des rockeurs bad-boys qui font totalement craquer. J’ai voulu mélanger l’ancienne et la nouvelle génération, parce que même les papis rockeurs ont été jeune…
1. Keith Richard
On ne peut pas commencer une chronique sur les bad boys sans la débuter par ce monument du rock. Je suis en train de lire Life, sa biographie (mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas ?), et sais-tu comment elle commence ? Par une arrestation pour détention de drogues. J’ai envie de dire : le décor est planté. Infidélité en tout genre, drogue, incarcération, addiction. Voilà les faits d’armes du guitariste des Stones. Keith c’est la personnification du rockeur bordeline toute entière. Attirant et repoussant en même temps. Le mec qui a fumé sa vie jusqu’au bout, et qui malgré tout tient encore debout aujourd’hui. C’est un vieux papi certes…mais c’est une légende.
2. Pete Doherty
Vous n’êtes pas sans savoir que je voue un culte totalement grotesque à cet homme. Oui il est dégueu, il est camé, grillé, pourri, mais allez savoir pourquoi je l’adore. C’est mon Rimbaud Rock’n’Roll. Pas besoin de raconter les détails de sa vie pour savoir à quel point le tableau de Pete est noirci par les mauvaises affaires. De drogues, d’alcool, de violence et de mort… J’imagine qu’il faut toujours être à la limite pour pouvoir nourrir son art… Malgré tout, lui, il le nourrit plutôt bien, quoique ces derniers temps pas trop…
3. Johnny Cash
Foutre le feu à toute une forêt c’est fort pas vrai ? Johnny Cash l’a fait. Accidentellement, pas volontairement bien sûr, mais il ne montra aucun remord pendant son procès. Pourtant Cash n’est pas responsable d’un petit feu de camp mais un véritablement incident qui détruisit plusieurs kilomètres carrés de bois dans le parc national de Los Padres… Il n’ira pas en prison pour ça. D’autres incidents avec les cops sont à noter : accroc à sa dope, Johnny Cash cachait ses médocs dans l’étui de sa guitare. Astucieux, mais les policiers ne tomberont pas dans la combine, puisqu’ils trouveront la cachette…ainsi qu’ une ‘ordonnance lui autorisant à posséder des amphétamines et barbituriques.
4. Jim Morrison
THE gars sauvage qui n’existe aujourd’hui que dans les films. Un peu fou sur les bords, certes, mais terriblement intelligent, capable de faire croire n’importe quoi à n’importe qui. Il est aussi capable de faire n’importe quoi, se laissant souvent emporter par des pulsions étranges et parfois violentes.
La date du 1er mars 1969 est bien connu des fans. Les Doors donnent un concert à Miami, le premier d’une longue tournée à travers l’Amérique. Morrisson est sur les nerfs, et lancera de lourds appels à la révolte à son public…qui ne comprend pas les appels et applaudit à tout rompre les insultes du leader… Chauffé à blanc, à rouge même, il annonce qu’il va montrer son pénis… L’histoire ne sait pas si cela c’est véritablement passé…rien ne le prouve, et Morrisson lui-même explique qu’il était tellement bourré ce soir-là qu’il ne se souvient même pas de la scène. Qu’importe, un mandat d’arrêt est lancé contre le chanteur pour plusieurs chef d’inculpation : « comportement indécent », « exhibition indécente », « outrage aux bonnes mœurs » et « ivresse publique »… rien que ça !
5. Johnny Borell
Bon, alors ça ce n’est un secret pour personne. Je suis totalement fascinée par Johnny Borell, le leader de Razorlight qu’on ne présente pas. (même si aujourd’hui c’est de la jus de pommes, à une époque c’était du champagne). Johnny Borell c’est l’animal ultra hot, à tendance grande gueule qui pense qu’il est le créateur du rock moderne. Oui…le bad boy rockeur a toujours une haute estime de lui. Et comme rien ne lui fait peur, c’est gamin qu’il plonge dans la drogue : “J’ai fumé mon premier joint quand j’avais 13 ans puis j’ai pris beaucoup d’acide, que j’ai abandonné vers 16 ans. J’avais 17 ans quand j’ai essayé la première fois l’héroïne. C’était des années sombres pour moi. J’avais l’habitude de travailler sur le marché de Camden, je me faisais de l’argent en quelques jours, puis j’achetais des drogues dures avec“. On sait que ce mec n’est pas fréquentable pourtant toutes les nenettes tombent dans le panneau. Et ce n’est pas Kirsten Dunst qui nous dira le contrainte. Elle s’est, elle aussi perdue dans les beaux yeux bleus de Johnny, et a avoué “Nous voulons toutes le bad boy qui ne donne pas ce que vous voulez. J’ai souvent pleuré à chaudes larmes dans ma voiture en écoutant de la musique triste à cause de ça“…
Comme quoi, on est toutes pareilles !