Dans les coulisses de la Nouvelle Star avec… Julien Granel

Avant de partir sur les primes, revenons sur les auditions, le théâtre. Parlons de ce qu’on nous, devant notre petit écran, on ne voit pas et que fatalement on ne peut pas comprendre. J’ai essayé de comprendre en passant les castings. J’ai essayé, je n’ai pas passé les pré-casting (en même temps normal, je ne suis pas chanteuse). Julien, lui est arrivé jusqu’au théâtre et a échoué lors de la terrible épreuve des trios. Il nous raconte son aventure Nouvelle Star.

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Je me suis présenté en juin dernier, aux pré-castings de Toulouse. Complètement par hasard. C’était même pour s’amuser, je me suis dis “Allez, pourquoi pas, je regarde depuis tout petit alors c’est parti !” Là bas, j’ai fait la connaissance d’Ezra, dans la file d’attente. On a sympathisé, on s’est bien marré et au final on a été les deux sélectionnés. On s’est donc retrouvés à Marseille, à 8h, en forme. Motivés, mais toujours avec l’impression qu’à tout moment l’aventure va se terminer tellement on hallucine d’avoir été pris parmi tant de monde.

L’attente, c’est le pire.
Dans la file d’attente, ça envoie du décibel, ça impressionne ! On était les deux derniers de la journée à passer. On est passés vers 20h. J’ai donc passé une longue journée. Très forte en émotion, riche en rencontres. L’attente, c’est le pire. Tu écoutes les autres chanter, tu te demandes ce que tu fais ici, tu te demandes ce que t’as de plus que les autres. En gros à 20h, tu arrives devant le jury complètement crevé, voire même un peu démotivé. Bon, pour ma part, dès que j’ai commencé à chanter je me suis reboosté à fond ! ET LA, t’es pris pour le théâtre, tu pètes un fuse, parce qu’à la base t’es là un peu en touriste. T’as envie d’appeler tous tes potes pour leur dire mais t’as pas le droit.

Alors t’attends que ça arrive en y pensant tous les jours ! T’arrives au Théâtre, train, bus etc… Et tu retrouves tous les potes que tu t’es fait aux castings. En gros : c’est la colonie de vacance. Tu vas dans toutes les chambres de l’hôtel, chanter, danser, rire. Tous le monde est euphorique. Le lendemain y’en a 50 qui partent mais t’as même pas envie d’y penser. Tu rencontres tous les autres candidats avec lesquels t’as pu faire connaissance grâce à Facebook, tu rencontres la production, qui fait d’ailleurs un magnifique travail. On se sent vraiment bien au théâtre, c’est un peu une grande famille. Par contre, dès qu’on attaque les épreuves, les journées deviennent longues.

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Un “Space Mountain” émotionnel
C’est reparti pour un tour. Stress. Panique. Joie. Tristesse. Larmes. Cris. Rire. La moitié des candidats rentrent chez eux après les lignes. Du coup, tu te rapproches encore plus de ceux qui restent. Après, les trios : la nuit est très très très très très très très très courte, mais tu passes des moments magiques avec tes camarades. C’est humainement génial. Quand tout s’arrête, ce qui fait réellement mal c’est de quitter cette petite famille. On vit des choses fortes ensemble, alors on est tous super proches.

La Nouvelle Star, j’ai vécu ça comme un Space Mountain émotionnel. Le plus beau, ce sont tous les moments hors caméra. Les rencontres que tu fais. Et puis ça dure, vu qu’il y a pas mal de temps entre les castings et le théâtre. Donc, plus ça va plus ça te prend, plus ça te fait rêver. J’y étais allé vraiment comme ça. Après mon élimination, Olivier Bas a souhaité me revoir. Il m’a demandé des maquettes et désormais, j’ai l’honneur de collaborer avec lui. Il me conseille, et m’aide. Pour moi, c’est la plus belle des victoires !

Retrouvez  un peu de Julien par ici : Twitter / Vidéo de son trio

Crédit photo : Jean Passanger et Antoine R.