On y était : Colours in the Street et Reptile Youth à la Flèche d’Or
Planning chargé à la Flèche d’Or ce lundi soir, avec quatre artiste/groupes programmés. Apparemment c’est complet. Visiblement, la majorité du public est venue pour les cadets de la soirée. Logiquement donc, lorsque vers 22 h les Colours in the Street débarquent sur la scène, survoltés, c’est l’apogée.
Physiquement on les trouve toujours aussi jeunes, musicalement, c’est autre chose. Ils ont grandi. Ou mûri comme tu préfères. Leur musique est plus solide, encore plus assurée, fluctuant entre pop colorée et rock pêchu. Il y en a pour tous les goûts. Presque un peu trop même. Mais une nouvelle fois on est séduites, emportées par leur excitation, émerveillées par leur audace. Alexandre semble avoir réalisé un travail efficace niveau voix, qu’il contrôle de mieux en mieux, poussant même dans les aïgus avec aisance. De chaque côté, Noé (basse) et Lucien (guitare) complètent le trio du devant de scène, sollicitant l’attention constante du public à tour de rôle. Derrière à la batterie, caché, Alexis soutient la cadence. Un quatuor qui te fout une bonne humeur immédiatement, en témoignent les visages comblés du public. Un jeune groupe comme on aimerait en voir tout le temps. Un jeune groupe de grands.
La salle s’est un peu vidée (surement due à l’heure un peu tardive, ou le fait que ça soit un lundi soir, comme va le souligner Mads). Dommage. Reptile Youth a foutu le dawa. Comme d’hab. Mads, Ebsen et leur band de chevelus blonds ont imposé leur beat électro, très très rock en live. Mads a fait le fou, je saute sur un monsieur du public, je danse au milieu, je ne tiens pas en place. Complètement possédé le garçon. Un vrai show-chaud. Cela étant dit, je ne désespère pas de voir un jour, un concert de Reptile Youth dans sa totalité. Car une nouvelle fois, on a du filer pour ne pas voir nos calèches se transformer en citrouilles. À quand un concert de Reptile Youth à une heure descente pour nous pauvres travailleurs… ?
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Photos : Emma Shindo