William Z. Villain, un bluesman qui brouille les pistes
Jeune américain signé en France, William Z. Villain camoufle son blues dans un mélange de styles intriguant et passionnant.
On ne va pas se mentir, on a découvert la musique de ce gars-là au hasard d’un post sur Facebook, le post annonçant sa signature sur un petit label français que j’aime beaucoup. Normandeep Blues s’occupe du très bon suédois Bror Gunnar Jansson, des merveilleux français d’Hoboken Division et aujourd’hui de l’étonnant américain William Z. Villain.
Etonnant, parce que son blues n’a rien de conventionnel. Voix haut perchée (“Home”), chansons en montagnes russes (“Spike My Brain”) et truffées d’histoires à la guitare (“Seven Recent Break-Ins”), on pense très vite à Nosfell. Cette capacité à nous plonger dans un nouveau monde, et à nous fasciner par l’étrangeté de l’expérience qu’on écoute… Ou peut-être est-ce le côté organique et les sons de la nature qui parsèment l’album ? L’univers est en tout cas décalé et pourtant porte la marque brute et intense du blues. Après 7 chansons, c’est complètement amoureux de la parfaite et addictive “Her Song” qu’on sort doucement du rêve en espérant déjà le prochain. De préférence sur scène. Vivement que l’occasion se présente.