Le Noiseur : “Le bonheur ne se chante pas, il se vit”
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Six mois que je lui cours après.
J’ai eu un coup de foudre, disons, immédiat pour Le Noiseur. Une chanson, une vidéo postée par le chantier des Francos. Instantanément deux sentiments contradictoires ont émané de moi. J’avais retrouvé un peu de Benjamin Biolay dans la musique de Noiseur. Ça, c’est ce que j’aimais. Et puis, il y avait aussi ce côté impudent, nonchalant et mauvais garçon qui refroidissait mes ardeurs. J’ai vite compris que Le Noiseur, c’était un personnage. Un personnage qu’on aime détester. Voire même qu’on aime ou qu’on déteste.
Après l’avoir écouté des petites centaines de fois, j’ai choisi mon camps : j’aime. N’en déplaise à ses détracteurs qui lui trouvent un côté trop “inspiré de Gainsbourg” ou “trop Parisien”.
Après deux rendez-vous manqué, c’est pendant les Francofolies de la Rochelle qu’on discute enfin. Un après-midi de juillet, sur une terrasse en backstage, quelques heures avant son concert au théâtre Verdière. Comme souvent, j’ai voulu une interview un peu différente. Je lui dis des “mots”, il me dit ce que cela lui évoque. “Tu sais, je suis quelqu’un qui ne parle pas beaucoup”, me confie-t-il à voix basse, timidement.
Aucun problème.
Ils disent tous ça.
Interview à écouter sur soundcloud :
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