On y était : Heymoonshaker au Café de la Danse
Bon allez, let’s go. Les frissons ont cessé, les wow dans ma tête aussi. Je crois qu’après une (très courte) nuit de sommeil, j’ai repris mes esprits après le concert de Heymoonshaker au Café de la Danse. Il était terrible ce mercredi, parce que le même soir, il y avait trois concerts auxquels j’aurais aimé participer mais n’ayant pas le don d’ubiquité, il a fallu choisir. Terrible. Mon choix s’est finalement arrêté sur le duo beatbox-blues. Et c’est sans regret. Sur la scène du Café de la Danse aux lumières parfaites, il y a deux podiums. Pour les deux garçons du duo. Ca donne un côté “battle” assez intéressant. La guitare d’Andy, le micro de Dave de l’autre côté. C’est avec une entrée en scène très “testostéronée” qu’ils font leur apparition. La guitare rugit et crache ses mélodies blues rock tandis que Dave pose son beatbox de surhomme. Pendant une heure et demi de concert électrique et sexy au possible, Heymoonshaker fera passer les spectateurs par tous les états, hypnotisés par les deux garçons au magnétisme qui dépasse l’entendement. On regrette une chose : un show millimétré à la seconde qui ne laisse place à aucune improvisation, or l’improvisation est l’essence même du blues et encore plus le beatbox. Mais on chipote. C’était un putain de concert et c’est exactement ce qu’il fallait pour échapper (un peu) à la réalité et à BFMTV.
Et la première partie ? Anecdotique. Elle restera dans ma mémoire comme la pire première partie vue depuis bien longtemps. Un duo voix-violoncelle mais qui n’a de duo que sa forme. Les deux membres de la formation se gênent. Lui excelle avec son instrument et installe une belle ambiance. Elle ? Elle excelle dans la recherche de notes insupportables à l’oreille humaine, peut-être des signaux à destinations des extraterrestres. Et des textes en français d’une faiblesse inouïe. Je prendrais une phrase dite il n’y a pas si longtemps par un groupe : “le problème du français, c’est qu’on comprend les paroles et quand c’est mal écrit, c’est juste gênant à écouter”. Oui, cette première partie, c’était une certaine idée du malaise. Pendant 25 minutes.