Someone like HER : Adele Laurie Blue Adkins.
Elle est Anglaise, du nord de Londres.
Elle est jeune, née seulement en mai de l’année 1988.
Elle est belle, et cela malgré son côté « je ne suis ni anorexique ni blonde ».
Elle a une voix de crooneuse, mais ne fait pas de jazz.
Elle, c’est ADELE.
Adele c’est une artiste qui sort de l’ordinaire. Elle était pourtant là en 2008, quand en France, on se coltinait les Tokio Hotel (je ne me fais toujours pas à cette faute d’orthographe d’ailleurs..). Son premier album s’était intitulé sobrement 19 , comme son jeune âge, et sa voix de déesse. On y retrouve des chansons telles que « Chasing Pavements », « Daydreamer », « My Same », ou encore la merveilleuse « Hometown Glory » et « Make you feel my love » -Bob ne t’en fais pas, elle n’a pas détruit ton chef d’oeuvre.
[Petite ellipse, mais j’espère que vous me pardonnerez pour mon manque flagrant d’objectivité.]
Déesse donc.
Un premier album très pop anglaise, fidèle à ses origines, et à son milieu. Son second album est sorti au début de cette sublime année 2011. Une sublime année, car cet album de seulement 11 chansons comprend 11 bijoux. Et l’histoire de ne pas nous perdre, entre ces trois années où elle nous a lâchement abandonnés, cet album a pour nom “21“.
Vous l’aurez compris, c’est une jeune femme qui ne se complique pas la tête à nous refiler un nom d’album sorti de nul part. Ces trois années, même si très longues, ont visiblement permis à la chanteuse de vivre un peu, et de nous revenir avec une douloureuse rupture, mais un album à couper le souffle.
Plus sérieusement, même si certains critiquent des paroles simplistes de l’amoureuse déçue, ce n’est pas nous qui la critiquerons lorsqu’on la voit plus qu’émue, et la larme à l’oeil lors des Brit Awards, interprétant « Someone Like You », deuxième single après « Rolling in the Deep ». Car c’est elle qui a écrit 10 de ses 11 titres, et si vous avez eu la chance d’entendre ses deux singles (qui passent sur toutes les radios), le reste de l’album est tout aussi bon.
Et lorsqu’on la regarde en live avec ses cheveux tirés et laqués, ses habits larges et souvent noirs ainsi que son maquillage minimaliste, un seul mot nous vient à l’esprit: pureté. Une pureté qui nous manquait dans la vague des talents que la Grande-Bretagne nous envoie chaque année. Il manquait cette artiste formidable, à la voix cosmique, capable d’émouvoir des jeunes, comme des grands-mères.
Son talent est maintenant plus que planétaire avec un album au top des charts d’une dizaine de pays pendant des mois (et encore des mois). Car bien sur, cela étonne la populâsse, qu’une chanteuse soit capable de chanter juste en live, avec ce talent immense, qui nous fait regretter notre dernière discussion, comme quoi la dernière chanson de Jenifer au fond c’est pas trop mal.
Adele c’est ça : c’est l’addiction.
Mais il n’y en a pas assez ! Et attention lecteur, tu vas enfin voir une critique, car non, je suis désolée, mais non, 11 chansons pour 3 ans d’absence ce n’est pas assez. Et surtout, une seule petite date à Paris, de sucroit à La Cigale, qui affiche complet depuis des mois, ce n’est vraiment pas juste.
Alors Adele si tu entends ma prière, je te prie de ne pas t’enfuir aux Etats-Unis juste après tes dates européennes (toutes complètes) car : « Don’t you remember » that you owe me a brilliant concert with a « Lovesong »? I would do anything for « Someone like you », even « Set Fire to the Rain », and « Rolling in the Deep ». But obviously « Rumour has it » before I do, and your talent « Take it all » all over the world. Anyway, you should know that « I’ll be waiting » for you, my « One and Only ».
Emma S.