Buffy, Charmed, Dawson… et s’ils faisaient une suite à nos séries préférées de l’adolescence ?
SOUVENIRS SOUVENIRS – Puisque les showrunners ont décidé de faire du neuf avec du vieux, voici quelques propositions de séries – plus ou moins – cultes qui pourraient faire l’objets de spin-off. Si l’envie leur dit.
C’était mieux avant. Mais avant quoi ? Avant que l’on soit né, parce qu’on a toujours tendance à fantasmer sur une époque que l’on n’a pas connue ? Avant quand on était enfant et que le seul problème qui nous minait le moral c’est qu’il y avait des Miel Pops le matin au petit-dej à la place des traditionnels Chocapic ? (Ok, c’est peut-être seulement moi). Ou alors avant, quand on était adolescent et qu’on faisait des plans sur la comète et qu’on rêvait à ce que ressemblerait notre vie future ? Perso, je pensais que j’allais devenir Indiana Jones au féminin. C’est raté.
Visiblement, c’était mieux avant aussi pour les showrunners et les scénaristes cinéma. Ceux-là ont décidé de se plonger dans les archives plus ou moins lointaines pour des remakes et des spin-offs. Gilmore Girls est revenu à la vie pour une nouvelle mini-saison, Prison Break revient à la vie, il se murmure que l’on travaille sur une suite de How I Met Your Mother, le film Sexe Intentions revient en version série et on peut continuer comme ça encore longtemps. Du coup, nous aussi, à Rocknfool, on a effectué un petit bond en arrière. Au temps de l’enfance et de l’adolescence, pour te parler de nos séries préférées de cette époque. Tu sais, quand on attendait toute la semaine la trilogie du samedi soir, sur M6. Des séries qu’on aimerait revoir ou apprendre ce qu’il se passe après. Tu sais après…
24 heures chrono
Pourquoi on a tant aimé : 24 est la grande série des années 2000. Une réalisation ultra-dynamique, sans temps-mort, une histoire racontée en temps réel, un ton violent, un personnage principal humain et surhumain en même temps. Pour toutes ces raisons, 24 a ringardisé de nombreuses séries consœurs et a révolutionné le monde des séries modernes. Et puis, qu’on se le dise, quelle série, lors de ces quinze dernières années, nous a rendus aussi accros, de là à passer des nuits blanches, pour découvrir si une bombe atomique allait exploser, si le président démocrate allait mourir ou le président républicain allait se faire tuer par Jack Bauer.
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : Pour pouvoir s’occuper, pendant nos nuits d’insomnie ! (Et surtout, savoir si Jack peut enfin passer une journée de 24 heures en allant aux toilettes !) R.B
Hartley, cœur à Vif
Pourquoi on a tant aimé : Sortir de l’école, rentrer chez soi et allumer sa télévision sur France 2. C’était le quotidien de beaucoup d’entre nous, issus de la génération 80’s. Chaque soir, bien que fatigués par les cours, nous retournions dans l’univers scolaire, en compagnie de Danielle Miller, Anita Sheppers ou encore Bogdan Drazic. Les relations amoureuses, les conflits entre enseignants et élèves, les parents. Hartley était la fiction que nous voulions tous vivre en réalité.
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : Il faut bien l’avouer, les séries australiennes sont rares de nos jours. Tous les acteurs et actrices partent aux États-Unis. Il nous faut une nouvelle série australienne, jeune et adulte dans l’esprit ! R.B
Tru Calling
Pourquoi on a tant aimé : En 2003, Buffy se termine. Les soirées “La trilogie du samedi” deviennent quelque peu fades. Heureusement, plusieurs mois plus tard, naît Tru Calling, avec Eliza Dushku. En une saison et demi, la série n’a jamais décollée. Le fait que Tru remonte dans le passé, afin de sauver des futurs n’est pas un postulat de départ extraordinaire. Et pourtant… elle avait un côté attachant inexplicable. On était au rendez-vous chaque samedi, pour voir Tru courir pas moins de 40 minutes sur les 42 minutes d’épisodes, la voir tourner en rond dans la morgue. Et puis, il y a ce final serie le plus raté de l’histoire des séries, qui en l’espace d’un épisode transforme les méchants en gentils pour le réveillon de Noël.
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : Pour revoir Eliza Dushku, Zach Galifianakis, Lizzy Caplan dans une série moderne et un peu kitch ! R.B.
Friends
Pourquoi on a tant aimé : Friends c’est la vie qu’on aurait tous espérée. Vivre tous près de ses meilleurs potes à Greenwich Village, New York. C’est avoir des vies amoureuses trépidantes et tout raconter à sa bande d’amis autour d’un bon gros mug de café américain, à n’importe quelle heure de la journée. Mais c’est aussi une évolution sur 10 ans. Des mariages ratés, des entretiens d’embauches, des déceptions, mais surtout beaucoup de fous rires, et beaucoup de tendresse pour Monica, Rachel, Phoebe, Joey, Chandler et Ross. Eux, c’est nous.
Pourquoi on aimerait que ça recommence : Certes on a eu le cœur brisé quand on appris que la dizième saison serait la dernière, comme si on perdait un bout de notre famille. Mais en y repensant, on ne peux qu’approuver, Friends a bien fait de s’arrêter. Car toutes les bonnes choses ont une fin, et Friends s’est arrêté en plein gloire… pour rentrer dans l’histoire. E.S
Alias
Pourquoi on a tant aimé : On a jamais tout bien compris dans Alias, mais on s’en fout. Parfois il y était question de suite de Fibonacci, parfois il y avait des expériences scientifiques mettant en scène un gigantesque flubber rouge… les méchants devenaient gentils, les gentils méchants… TOUT était possible. On avait surtout une petite crise cardiaque à chaque fin d’épisode grâce au cliffhanger que les scénaristes nous imposaient. Et puis il y avait Sydney Bristow la vengeresse : Jennifer Garner et ses épaules de camionneur qui restait malgré tout la meilleure agente secrète in the whole wide world.
Pourquoi on aimerait que ça recommence : On n’est pas sûrs qu’une nouvelle saison serait la solution. Mais un film Alias, on ne dirait pas non. Surtout pour que Jenn revienne dans le game après son divorce (toujours la faute d’une nounou sexy !), elle qui n’a pas vraiment réussi à nous convaincre avec ses rôles post-Alias. Why not ? E.S
Skins
Pourquoi on a tant aimé : Skins c’est Anglais. Et c’était une série plutôt “osée”. Même plutôt “olé-olé”. On adorait ses ados déjantés, qui buvaient et se droguaient comme des fous. Ces ados qui profitaient pleinement de leur jeunesse/vie au lieu de simplement la vivre. Car derrière tant de déchéance humaine (tous avaient en fait un background difficile) ils restaient soudés, s’aimaient et se déchiraient. (Ajoutons à cela que la B.O. était incroyablement bonne)
Pourquoi on aimerait que ça recommence : Skins changeait de casting toutes les deux saisons, et a permis de faire découvrir un tas de jeunes acteurs britanniques que l’on retrouve désormais dans toutes les séries à succès (il y en a une ribambelle dans GoT notamment). Le temps de s’attacher, mais pas le temps de se lasser. Le concept était rodé. Un spin-off a été tenté, mais ne nous a guère séduit. Restons en là. E.S.
Cœur Océan
Pourquoi on a tant aimé : Il n’y a rien de plus cucul que Cœur Océan, et c’est pour ça qu’on adorait. Une bande d’amis se retrouvait tous les étés, sans parents, dans des villas luxueuses de l’Île de Ré. Ça nous faisait déjà bien rêver depuis notre canapé quand on prenait notre petit-déjeuner devant la télé. Ils étaient tous beaux, tous riches et leurs seuls occupations étaient : aller en vélo à la plage, tomber amoureux et faire des barbecues. Les vacances de rêve n’est-ce pas ?
Pourquoi on aimerait que ça recommence : Surtout pas, ça a déjà bien assez duré comme ça ! Au fil des saisons, nos personnages préférés disparaissaient alors nous aussi petit à petit on a déserté la série. Et puis faut dire qu’en grandissant on acceptait de moins en moins l’extrême niaiserie de Cœur Océan. J.C.
15/A
Pourquoi on a tant aimé : On regardait 15/A à l’époque où l’on faisait encore du sport assidûment, et, hasard je ne crois pas, du tennis justement. Alors forcément les problèmes de ces ados qui avaient intégré une école de tennis pour devenir champions, on les comprenait bien.
Pourquoi on aimerait que ça recommence : Parce qu’on aimerait savoir si finalement ils ont réussi à percer dans le milieux ces petits jeunes ! J.C.
Xena La Guerrière
Pourquoi on a tant aimé : Tout tient dans le titre, une femme guerrière, c’était suffisamment rare pour être fascinant. Petite fille, ça faisait du bien de pouvoir s’identifier enfin non pas à une pauvre princesse inutile et incapable, mais une femme badass qui savait porter le cuir et l’épée. Et ce bisou entre Xena et Gabrielle, on en parle ?
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : Le côté féministe-amazone pourrait être bien développé. Et soyons sérieux, Xena La Guerrière avec les moyens d’aujourd’hui, ça serait 1000 fois mieux que toutes les séries d’adaptations de comics réunies ! J.C.
My So-Called Lifed (Angela 15 ans)
Pourquoi on a tant aimé : Chez nous, ça s’appelait Angela, 15 ans. C’est pas hyper vendeur comme nom de série, mais tu sais qu’en France on a du mal à glamouriser les titres anglais. La série racontait les problèmes d’une adolescente pas vraiment bien dans sa peau. Angela, c’est Claire Danes (elle avait 13 ans à l’époque). Pas super jolie, pas blonde, pas de taille mannequin, pas vraiment habillée fashion. Bref, elle ne ressemble pas aux autres actrices de séries. Elle ressemble à l’adolescente basique, avec ses pulls trop grands, ses chemises en flanelle et ses problèmes d’ado qu’on connaît toutes, ses rêveries, fantasmes et conneries. Elle parlait de l’adolescence et s’adressait autant aux ados qu’aux adultes, sans aucun sujet tabou.
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : La série s’est arrêtée brutalement au bout d’une saison. Un cliffhanger frustrant et une réponse que l’on n’aura jamais. Qui de Jordan et Angela ? C’était il y a 22 ans, il n’y aurait aucun intérêt de retrouver Jared Leto et Claire Danes dans un spin off. D’autant plus que cette frustration et son arrêt ont donné à My So Called Life son statut de série culte. S.B.
Buffy contre les vampires
Pourquoi on a tant aimé : Avec Buffy, on avait enfin une super héroïne. Une vraie, une nana qui sait se battre, qui n’est pas une demoiselle en détresse. C’est un peu ma Wonder Woman des années 1990. Et puis, il y avait Angel, le vampire ténébreux, beau comme un Dieu, qui se serait sacrifié sans peine pour sa dulcinée Buffy. Ok j’avoue, il a été mon crush de lycéen. Quand les autres filles étaient complètement amoureuses de Josh Hartnett, moi je bavais devant le vampire. Buffy contre les vampires, c’est la première série qui m’a fait comprendre, aussi, que c’est parce que parce que tu es une fille, que t’es une petite chose fragile. Quand t’es adolescente, c’est important. C’est aussi la série qui s’est progressivement intéressée, en subtilité, aux problèmes des jeunes lycéens, comme l’exclusion, le sexe, les amis, le rejet. La série s’est détériorée au fil des années, c’est vrai, mais je garde en tête que les trois premières saisons, qui, étaient absolument splendides.
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : Parce que, personnellement, j’aimerais bien savoir si Buffy et Angel finissent ensemble. Si Buffy devient une espèce de directrice du SHIELD version Tueuse de vampire ? Joss Whedon, si t’as besoin d’une scénariste, call me, j’ai un million d’idée. S.B.
Charmed
Pourquoi on a tant aimé : parce que les sœurs Halliwell avaient des prénoms encore plus bizarres que leurs pouvoirs. Parce qu’on a découvert Julian McMahon avec Nip/Tuck et Kaley Cuoko avant The Big Bang Theory. Et puis surtout parce que c’était la trilogie du samedi et qu’on était vraiment contentes de pouvoir rester debout plus longtemps.
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : on ne s’est jamais vraiment remises de la mort de Prue. Les autres ont eu le droit de ressusciter, elle jamais. Et nous, l’injustice, on n’aime pas . Alors rien que pour ça… M.M.
Une nounou d’enfer (The Nanny)
Pourquoi on a tant aimé : Fran et Mr Sheffield, c’était un peu les Julia Roberts et Richard Gere de la télévision. On savait bien qu’ils finiraient ensemble, mais on n’était pas pressés que ça arrive. Entre les seconds rôles hilarants (les piques de Niles à C. C. Babcock, les tenues/coiffures improbables de Sylvia et Yetta) et la folie douce de Fran Drescher, on voulait faire durer le plaisir. Et on ne parle même pas du générique.
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : Parce qu’on veut savoir à quoi ressemble le rejeton de Niles et C.C ! M.M
Dawson
Pourquoi on a tant aimé : franchement, on n’est plus très sûres. Les discussions de ces ados n’avaient rien de familières (bonjour les longues tirades existentielles quand nous on jouait aux jeux vidéos). Jen avait 15 ans mais avait déjà tout fait dans sa vie (sexe, drogue et rock’n’roll), Pacey avait une relation avec sa prof… Bien loin de notre quotidien, donc. Et pourtant… Entre la bande son qu’on adorait (oui, on a encore les cd), et surtout la merveilleuse histoire d’amour entre Joey et Pacey (qui a oublié le bal de promo ? Ou le mur ? Ou la nuit dans un centre commercial ?), on était scotché. Et ça, malgré l’agaçant Dawson Leery.
Pourquoi on aimerait bien que ça recommence : en fait, on ne veut pas. Parce qu’il est hors de question de toucher à cette fin. Team Pacey forever. M.M.
Beverly Hills 90210
Pourquoi on a tant aimé : le jour de la diffusion du premier épisode un mercredi après-midi vers 14h30, jour de printemps où il faisait beau (oui c’est précis comme souvenir, tant il y eu un avant et un après !) fut une véritable révolution dans nos vies d’ados français. Les États-Unis débarquaient (ENFIN) dans notre salon, changeant irrémédiablement notre manière de nous habiller. Nous avons toutes porté le cycliste avec la robe vaporeuse ceinturée sous la poitrine, les jeans neige taille haute improbables et le chapeau mou de l’ours Paddington. De vivre nos bandes de potes : nous aussi il nous fallait un Peach Pitt. De nous comporter avec les mecs : tu étais soit Brenda, soit Kelly, bizarrement la déjà très refaite Donna n’était un idéal pour personne ! Ils nous ont bercés dans un idéal américain que nous avons pris pour argent comptant, jusqu’à ce que l’on grandisse et qu’on se dise que finalement l’herbe n’est pas plus verte ailleurs…
Pourquoi on aimerait que ça recommence : euh ça a recommencé, et on aimerait autant oublier… M.C.
Parker Lewis ne perd jamais
Pourquoi on a tant aimé : Car malgré le fait qu’on avait pas encore la VO, on touchait déjà à cet humour absurde et barré dont les Anglophones sont capables. C’était foncièrement drôle mais au millième degré. Il y avait Mikey le bad boy beau gosse pour la partie romance, Parker le génie pas si moche et tellement drôle qui finissait par assurer aussi la partie romance, et Jerry le geek faire-valoir d’une autre planète avec un manteau plein de farces et attrapes. Encore aujourd’hui quand on dit le mec ressemblait à Kubiak on sait qu’on a à faire à un géant teubê. C’était beaucoup moins réaliste qu’un Beverly Hills mais du coup plus poétique et intelligent.
Pourquoi on aimerait que ça recommence : car aujourd’hui ils ne pourraient qu’avoir encore plus d’humour, le second degré étant devenu une véritable signature, avec plus de maturité et dans le cadre de la vie professionnelle adulte, leurs aventures pourraient continuer à nous divertir. M.C.
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