June Hill : un nirvana de folk

Il y a des artistes comme ça qui à peine, ont joué deux notes et prononcé deux paroles, que les poils des avants-bras se dressent et un frisson parcourt alors le dos. On passe par tout un stade d’émotions : d’abord on est surpris, puis charmé, et enfin on en redemande. Comme une drogue alors on en veut toujours plus et on attend impatiemment la sortie de nouveaux titres. C’est un peu l’effet que fait June Hill. Une formation aux racines folk, qui tire bien son influence dans le très mélancolique univers de Nick Drake sans pour autant renier une affiliation avec le grunge de Pearl Jam et Nirvana, ou le rock de Led Zeppelin. L’atout de June Hill réside dans cette faculté à marier subtilement les ambiances et tels des alchimistes, les mélanger pour produire une musique originale, belle et douce.

June Hill, c’est quatre copains d’enfance. C’est surtout un pacte vieux de dix ans qui liait Thomas et Amaury, les voix envoutantes et quasi mystique de June Hill. Les deux hommes s’étaient en effet promis de jouer un jour ensemble. A ces deux compères, il faut ajouter Youc à la batterie et Jérôme à la basse. Les liens d’amitié qui soudent ce groupe se ressentent sur leur musique, la rendant plus profonde. Il s’en dégage d’ailleurs une belle sincérité.

Comme beaucoup des groupes de la scène actuelle française, les compositions de June Hill sont en anglais. Loin de là l’idée de vouloir faire comme tout le monde, de toute manière cette formation ne ressemble à personne d’autre! Le choix de la langue de Shakespeare s’est effectué naturellement, tout simplement parce que 50% des chanteurs du groupe sont anglais.

June Hill vient de sortir du studio, en attendant d’en savoir plus… une visite sur leur myspace officiel s’impose :

JUNE HILL – HEART SHAPED BOX (NIRVANA COVER)

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Sabine Bouchoul